Refus volontaire de s’alimenter/hydrater

Le refus de s’alimenter ou s’hydrater est un comportement fréquent chez certains patients en fin de vie.

La prise en charge de ces situations implique une discussion approfondie avec le patient, ses proches et l’équipe interprofessionnelle afin d’évaluer les causes du refus et adaptation de la prise en charge. Selon les recommandations du conseil éthique clinique (CEC) des HUG, une évaluation de la capacité de discernement du patient est cruciale dans la détermination de la prise en charge de soin. En cas de capacité de discernement préservée, le refus d’alimentation s’inscrit dans le droit à l’auto-détermination du patient au même titre que son droit à refuser tout traitement qui pourrait porter atteinte à sa personne. Le CEC rappelle que le patient est le plus à même de connaître ses besoins, ses priorités et définir sa qualité de vie.

De plus, une réévaluation de l’hydratation doit être également abordée avec possibilité de stopper cette dernière au vu des risques de prolongation du processus de mort. En situation d’incapacité de discernement, les décisions doivent être prise en respectant la capacité présumée du patient, soit via le recours à des DA ou l’avis des représentants thérapeutiques. Dans la situation où la volonté présumée du patient n’est pas connue, la prise en charge se fera en respectant le principe de «meilleur intérêt objectif» du patient.

Dernière mise à jour : 31/03/2025