La déchirure cutanée est définie par l’International Skin Tear Advisory Panel (ISTAP) comme : « une lésion traumatique occasionnée par des phénomènes mécaniques, y compris le retrait d’un pansement adhésif ». La gravité peut varier en fonction de la profondeur (ne s’étendant pas au-delà de la couche sous-cutanée) ». (ISTAP 2018).
Sur une peau fragilisée, souvent en raison de l’âge, de l’exposition solaire ou parfois de médicaments, des traumatismes pouvant parfois paraître minimes, causés par des forces de friction, de cisaillement ou contondantes peuvent entraîner des dommages significatifs et/ou douloureux.
La lésion, souvent en forme de « lambeau » est encore communément nommée « scalp, lacération, dermabrasion, lacération cutanée, arrachement cutané ».
Les localisations les plus fréquemment touchées sont : les mains, les avant-bras, les bras, les pieds et les jambes.
En termes d’épaisseur de la peau on distinguera deux profondeurs. La déchirure cutanée de profondeur partielle lorsque l’épiderme est séparé du derme et la déchirure cutanée de profondeur totale lorsque l’épiderme et le derme sont séparés des structures sous-jacentes (hypoderme) (Payne et Martin, 1993; Stephen Haynes et Carville, 2011).
Par ailleurs ISTAP propose une classification simple en fonction de la taille du lambeau résiduel.