Fiches pratiques

Préparez-vous à la consultation

Pour aider votre médecin à mieux vous soigner, il est utile de préparer certaines informations.

  • Choisissez l’orientation que vous souhaitez donner à la consultation.
  • Lors de problèmes importants, demandez plus de temps.
  • Notez vos questions, vos craintes et abordez-les avec votre médecin.
  • Avant de vous rendre au rendez-vous, posez-vous quelques questions afin d’être au clair pendant l’entretien. Exemples :
    • Quels changements y a-t-il eus depuis la  dernière fois ?
    • Les médicaments sont-ils efficaces ?
    • Ressentez-vous des effets secondaires ?
    • Quel impact a la maladie sur votre quotidien ?
  • Soyez précis. Plutôt que «je dors souvent mal», dites combien de temps vous mettez à vous endormir, évaluez la durée du sommeil. Plutôt que «j’ai mal», précisez la durée, l’intensité et la localisation de la douleur.
  • Evaluez vos besoins en soutien matériel et/ou psychologique.
  • S’il s’agit de la deuxième consultation après l’annonce d’une maladie grave, prenez le temps de lister ce que vous avez compris et ce qui vous échappe encore.
  • Rappelez-vous les points les plus importants de votre dossier médical. Cela vous sera utile lorsque vous êtes face à plusieurs intervenants qui vous posent les mêmes questions, ce qui est très fréquent lors d’une hospitalisation.

Utilisez un carnet de suivi

Ce type de carnet regroupe les données concernant votre santé. Quelles informations doit-il contenir ?

  • Vos coordonnées.
  • Celles de votre médecin traitant et des principaux intervenants.
  • La liste des médicaments que vous prenez.
  • La liste des contre-indications médicamenteuses.
  • Vos éventuelles allergies.
  • Votre parcours médical (diagnostics, date des interventions, introduction des médicaments, etc.).
  • Les observations des médecins.
  • Vos remarques personnelles.

Vous avez la possibilité de créer votre propre carnet. L’imad propose le «carnet de santé» (ou «carnet vert») des soins à domicile. Les infirmières qui interviennent à votre domicile vous procurent un carnet de suivi à utiliser vous-même.

La Ligue genevoise contre le rhumatisme propose également un carnet de suivi dans le cadre de la polyarthrite rhumatoïde. Il existe le même type de document pour le diabète et l’asthme (voir la Liste des ressources).

Evaluez votre relation avec votre médecin

Quelques critères pour évaluer le soin que votre médecin porte à sa relation avec vous.

  • Au début de l’entretien, le médecin vous accueille et vous met à l’aise. Il se préoccupe de votre état et de votre confort.
  • Le médecin vous explique ce qu’il compte faire et vous demande si vous êtes d’accord.
  • Il s’intéresse à la répercussion de votre problème médical sur votre vie personnelle sociale et professionnelle.
  • Il vous questionne sur vos attentes et vos croyances en rapport avec votre maladie.
  • Il vous demande si vous avez d’autres préoccupations que celle pour lesquelles vous êtes venu consulter.
  • Il est capable de reconnaître vos émotions («je vois à quel point c’est difficile pour vous») et de les légitimer («c’est normal de réagir comme cela dans votre situation»).
  • Il utilise un langage compréhensible. 
  • Il vérifie que vous avez compris les enjeux du traitement.
  • Vers la fin de l’entretien, il résume ce qui a été dit, vous explique le plan pour la suite, vérifie que c’est O.K. pour vous et vous demande si vous n’avez pas d’autres questions.
  • A la fin de la consultation, il sait vous rendre à votre vie de «non-patient» (par exemple : «bonne semaine à la montagne !»).

Avez-vous besoin d’un interprète ?

Les différences de langue et de culture peuvent brouiller la communication. Les conseils suivants vous éviteront des malentendus.

  • Utiliser les gestes pour s’exprimer est risqué, car un geste peut avoir une signification différente d’une culture à une autre.
  • Dans l’urgence, il est toujours possible de demander l’aide d’un proche ou d’un collaborateur de l’hôpital. Mais cette solution devient rapidement délicate lorsqu’il s’agit de questions touchant à la sphère intime.
  • Lorsque la situation le permet, il vaut toujours mieux recourir à un interprète professionnel, seul capable de rendre compte du contexte socioculturel du patient.
  • En présence de l’interprète, le médecin doit continuer à s’adresser à son patient pour ne pas rompre le dialogue. 
  • N’hésitez pas à demander l’assistance d’un interprète. Quelle que soit votre langue, l’équipe soignante peut faire appel à des personnes spécialement formées à l’entretien médical bilingue. Des professionnels de la langue des signes assurent par ailleurs une prise en charge de qualité entre les patients sourds et leur médecin.
Dernière mise à jour : 22/01/2018