Le ou la médecin gynécologue et le ou la médecin légiste mènent l’entretien, font l’anamnèse pour évaluer vos besoins et ils répondent à vos questions. Puis ils ou elles vous expliquent les prélèvements et premiers soins à mettre en œuvre afin de prévenir une grossesse (contraception d’urgence) ou y mettre fin (interruption de grossesse) ou de prévenir la transmission du VIH ou toute autre infection sexuellement transmissible (IST).
Si vous ne souhaitez pas qu’un constat d’agression sexuelle soit établi ni que des preuves soient recueillies, mais que vous désirez uniquement une prise en charge médicale et des soins, seul le ou la médecin gynécologue est présente.
Avec votre consentement oral, le ou la médecin légiste procède à un examen du corps (y inclus seins, dents, gencives, gorge) pour constater d’éventuelles lésions (coups, morsures…), puis le ou la gynécologue examine la sphère génitale. Il ou elle pratique les prélèvements jugés nécessaires, gère les problèmes médicaux (soins, vaccin anti-tétanos, etc.) et dépiste les symptômes psycho-traumatiques (demande d’intervention d’un ou d’une psychiatre ou psychologue). Si besoin, il ou elle vous fournit un certificat d’arrêt de travail.
En fonction de votre situation psycho-sociale et des risques encourus (par ex. crainte d’une nouvelle agression), une hospitalisation peut vous être proposée.
Si vous êtes d’accord, un rendez-vous à la Consultation interdisciplinaire de médecine de prévention de la violence (UIMPV) est fixé le lendemain de votre consultation aux urgences gynéco-obstétricales, pour vous assurer un suivi médico-psycho-socio-juridique.
Un suivi médical avec rendez-vous est mis en place pour vous communiquer les résultats des analyses effectuées, évaluer la suite de vos traitements et, si besoin, vous orienter vers une prise en charge spécifique.