Le service de gynécologie des HUG assure la prise en charge diagnostique et thérapeutique des femmes souffrant d’un cancer de l’ovaire.
Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique qui tue le plus. Chaque année, 600 femmes sont touchées en Suisse et 400 en décèdent. On estime qu’une femme sur 70 développera un cancer de l’ovaire. A Genève, environ 40 cas se déclarent chaque année.
Bien que la fréquence du cancer de l’ovaire augmente avec l’âge (entre 55 et 75 ans), il peut toucher des femmes jeunes : 14% des patientes ont moins de 50 ans au moment du diagnostic.
Dans 10% des cas, la cause du cancer de l’ovaire est génétique.
Si votre mère, votre sœur ou votre fille ont souffert d’un cancer de l’ovaire, parlez-en à votre médecin. Il vous proposera une consultation oncogénétique.
Il n’existe pas de dépistage fiable pour ce type de cancer.
Chaque année au mois de septembre, le service de gynécologie des HUG et la Ligue genevoise contre le cancer organisent les 10 jours du cancer de l’ovaire pour sensibiliser la population à cette maladie.
Dans la plupart des cas, le cancer de l’ovaire ne provoque pas de symptôme spécifique pendant une longue période. C’est pourquoi la maladie est découverte tardivement dans 75% des cas.
Apprenez à reconnaître les symptômes du cancer de l’ovaire
Si ces signes sont présents tous les jours et persistent pendant plus de trois semaines, consultez votre médecin ou votre gynécologue, ou contactez la consultation de gynécologie des HUG.
L’examen gynécologique est la première étape du diagnostic. En cas de suspicion, il est complété par une échographie vaginale ou un scanner. Des prélèvements (biopsies) sont indispensables pour analyser les tissus et déterminer avec certitude le diagnostic de cancer.
Le traitement qui combine chirurgie et chimiothérapie connaît un très bon taux de réussite. Environ 75% des patientes sont en rémission complète.
Mais le risque de récidive est important. Le traitement est alors moins efficace car les cellules cancéreuses développent une résistance aux chimiothérapies.
Plusieurs facteurs peuvent avoir un effet protecteur contre le cancer de l’ovaire. Notamment les évènements et mesures qui réduisent le nombre d’ovulations comme la prise de la pilule contraceptive, les grossesses, l’allaitement, les premières règles tardives ou la ménopause précoce.
Adopter un mode de vie sain agit sur les facteurs de risque et contribue à prévenir le cancer.
Vous pouvez réduire votre risque personnel de cancer en améliorant quelques habitudes :
Ginette Rosseel
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