Surdité congénitale

Un enfant sur mille naît avec une surdité congénitale sévère sans que, dans la majorité des cas, les parents soient sourds.

En général, cette surdité est détectée lors du dépistage auditif néonatal à la maternité, effectué en collaboration avec l’Unité d’ORL pédiatrique. L’examen, pratiqué au deuxième ou troisième jour de vie, est non invasif, très court, et n’est pas douloureux. Dans la plupart des cas, on peut identifier une cause génétique à l’aide d’une prise de sang en vue d’une analyse spécifique des gènes liés à la surdité.

L’origine d’une surdité congénitale peut être familiale ou non, et peut s’accompagner d’autres maladies (on parle alors de surdité syndromique).

Symptômes et complications de la surdité congénitale

Les surdités non-syndromiques se manifestent sans aucun autre symptôme que la déficience auditive. Les surdités syndromiques sont associées à des troubles du rein, du cœur ou d’autres organes, très souvent apparents dès la naissance.

Traitements de la surdité congénitale : appareil auditif et implant cochléaire

Pour les surdités légères à moyennes, un appareil auditif peut être proposé dès l’âge de deux à trois mois. Il est en effet essentiel que l’enfant puisse entendre au plus tôt pour un bon apprentissage du langage.

En cas de surdité sévère ou profonde, il est possible de poser un implant cochléaire dès l’âge de 8 mois. Grâce à ces deux solutions, la grande majorité des enfants nés sourds peuvent acquérir le langage et intégrer un cursus scolaire normal, avec un appui spécifique adapté à leurs besoins. 

+ INFO Consulter le site internet du Centre Universitaire Romand d'Implants Cochléaires

Dernière mise à jour : 10/11/2021