Physiothérapeute spécialiste clinique

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Valentin Oestreicher

Premier physiothérapeute spécialiste clinique aux HUG, Valentin Oestreicher est expert en réadaptation. Par sa fonction, il accompagne les équipes dans le développement et l’amélioration de leurs pratiques professionnelles.

Un langage commun pour les métiers de la réadaptation

Réapprendre à parler, à bouger ou même à redevenir autonome est un défi auquel se confrontent de nombreuses personnes de tout âge. Pour elles, les traitements de réadaptation sont essentiels. Aux HUG, ce domaine rassemble plusieurs centaines de collaboratrices et collaborateurs provenant d’une dizaine de métiers différents, le tout sur plus de cinq sites hospitaliers. De la physiothérapie aux prises en charge infirmières, en passant par l’ergothérapie ou la logopédie, l’objectif reste le même : aider les patientes et patients à retrouver leurs capacités fonctionnelles.

Depuis un an, les équipes concernées peuvent compter sur un nouveau profil à la Direction des soins : spécialiste clinique en réadaptation. Valentin Oestreicher, physiothérapeute au bénéfice d’un Master en sciences de la santé, est le premier à occuper cette fonction dans l’institution.

« Les connaissances et outils acquis grâce à mon parcours académique et professionnel me sont essentiels pour comprendre les réalités du terrain et répondre à tous les besoins »

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Valentin Oestreicher
Physiothérapeute spécialiste clinique

Une ressource à plusieurs niveaux

Comment son activité se traduit-elle au quotidien ? « Je soutiens l’ensemble des professions médico-soignantes concernées dans le développement et l’amélioration de leurs pratiques professionnelles », répond-il. Ses possibilités d’intervention sont donc nombreuses et peuvent concerner des domaines aussi variés que la recherche, l’accompagnement au changement ou encore la satisfaction des patientes et patients. Ce spécialiste clinique a ainsi contribué à plus d’une quinzaine de projets en une année, dont la mise en place d’un cours dans le cadre du CAS (Certificate of Advanced Studies) en soins des personnes en insuffisance rénale ou le soutien à la création et au déroulement du 1er symposium sur les pratiques avancées en santé.

Mais bien d’autres projets encore bénéficient de son regard expert. Parmi ceux en cours, citons notamment l’optimisation de la documentation dans le DPI, l’harmonisation des pratiques autour du dépistage et des prises en soins des personnes souffrant de troubles de la déglutition, le développement de programme de réadaptation  ambulatoire ou encore la création d’un processus de formation pour plusieurs centaines d’infirmières et infirmiers du Département de réadaptation et gériatrie. « Il n’y a pas de situation type. Les cadres de terrain peuvent me contacter pour toute problématique qui touche une unité ou une équipe », précise-t-il.

Construire un nouveau modèle

Afin de répondre aux nouvelles exigences fédérales en matière de tarification et d’anticiper les besoins en soins, Valentin Oestreicher mise sur une approche transversale. « Mon objectif est de contribuer au développement d’un sentiment d’appartenance en réadaptation en créant une base et un langage communs aux différentes professions et spécialités », souligne-t-il. À terme, ce dernier espère que ces synergies favoriseront l’émergence de nouvelles manières d’assurer les prises en charge.

« Les possibilités sont nombreuses, allant de la rédaction d’un référentiel de bonnes pratiques autour de la réadaptation, avec l’association Plateforme-Reha, à la création d’une consultation interprofessionnelle autour d’une situation complexe », précise le spécialiste clinique. Et de conclure : « Chaque personne peut contribuer à son niveau à l’amélioration des pratiques. Il ne faut pas hésiter à en parler autour de soi et, dès qu’un besoin est défini, à me contacter. »

Publié le 03 Janvier 2024 | Auteur: Nikita Kavoun
Crédit photo: Julien Gregorio

Dernière mise à jour : 29/08/2025