Au cours de ces 50 dernières années, l'Unité d'éducation thérapeutique du patient a développé une approche bio-psycho-pédagogique humaniste et innovante, destinée aux patientes et patients souffrant de maladies chroniques. Cette approche a permis d’améliorer leur qualité de vie et de diminuer leurs risques de complications de 80 %.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu cette approche devenue depuis lors "éducation thérapeutique", et a nommé l'unité, Centre collaborateur OMS depuis 1983.
Soutiens et collaborations
Les Hôpitaux universitaires de Genève soutiennent largement l'équipe interdisciplinaire de cliniciennes et cliniciens de l'unité. Par ailleurs, la Faculté de médecine de l'Université de Genève permet le déroulement d'un programme de formation continue en éducation thérapeutique sanctionnée par un diplôme universitaire.
Les recherches métaboliques, hormonales, psychologiques, pédagogiques et en art thérapie sont soutenues par plusieurs fonds nationaux, européens et fondations privées.
Les nombreuses collaborations internationales développées par l'unité permettent aux équipes d’intégrer tous les axes de recherche et de les adapter directement chez les patientes et patients présentant une obésité, un diabète et souffrant parfois de troubles du comportement alimentaire.
Domaines de recherche
L'unité permet d'intégrer toutes les facettes des recherches cliniques et translationnelles. Elles sont appliquées directement chez les patientes et patients afin d'améliorer leur qualité de vie et l'observance thérapeutique, et de réduire leurs risques de complications. En ce sens, l'unité propose une recherche multidisciplinaire novatrice et unique par sa diversité et par son application clinique.
Les équipes travaillent dans le domaine de la recherche en obésité et diabétologie depuis plus de 30 ans pour mieux comprendre aujourd’hui les mécanismes de résistance à la perte de poids. Les recherches menées dans le domaine du métabolisme ont ainsi permis de découvrir que nous ne sommes pas égaux face à la calorie, en raison d’une économie d’énergie, d’un défaut de la régulation du système nerveux autonome et d’une résistance à l’insuline. Cette résistance à la perte de poids est aussi étudiée pour améliorer les changements de comportement dans le domaine de la psychologie, la pédagogie et même en art-thérapie.
La motivation au changement de comportement est une difficulté majeure en clinique et les recherches menées par l'unité permettent là aussi d’innover dans de nouvelles approches bio-psycho-pédagogiques.
Les mécanismes de récompense alimentaire, parfois très semblable à une addiction, sont étudiées grâce à la technique d'imagerie cérébrale fonctionnelle.
Nous travaillons également activement dans le domaine de la prévention de l'amputation chez des personnes diabétiques.