Lorsqu’on est hospitalisé, certaines croyances ou attentes à l’égard de la mobilisation constituent parfois des obstacles. Vous trouverez ci-dessous les idées préconçues les plus courantes.
Faux. Dès que bouger davantage devient possible, on observe de nombreux bénéfices : prévention des infections, diminution des problèmes de peau, amélioration de la digestion et du sommeil, meilleur moral face à la maladie.
Faux. C’est parfois difficile de trouver l’énergie nécessaire. Demandez de l’aide, adaptez vos efforts, mais ne renoncez pas à bouger pendant ces deux jours. Les études montrent que la mobilisation du week-end concourt aux progrès des malades hospitalisés.
Vrai. Demandez-lui de vous indiquer des exercices à réaliser en dehors des séances. Considérez votre toilette et le fait de vous habiller comme autant d’opportunités de mouvements. Profitez de la présence de vos proches pour sortir de la chambre.
Vrai. Mais… lorsque l’essoufflement, les palpitations ou la fatigue sont dus à la perte de condition physique, augmenter peu à peu sa mobilité contribue à soulager de nombreux symptômes.
Faux. A condition d’être adaptée et bien organisée (conseils et accompagnement, fauteuil et matériel de marche ajusté), la mobilisation progressive permet d’accroître votre autonomie en vous redonnant peu à peu confiance dans vos moyens.