La douleur est une expérience avant tout personnelle, parfois difficile à exprimer. Même s’ils ne peuvent pas refléter tout ce que vous vivez, différents outils donnent des indications utiles pour votre prise en charge. Ils sont aussi adaptés aux jeunes enfants, aux personnes dans le coma ou ayant des troubles de la communication.
Pour mesurer de manière globale l’intensité des douleurs au moment présent, il existe principalement trois méthodes :
Afin d’ajuster au mieux votre traitement, cette question vous est souvent posée. L’évaluation de vos douleurs est systématique et répétée, comme l’est la mesure de votre température et de votre tension artérielle.
En exprimant ce que vous ressentez et en informant les soignants quand vous souhaitez une adaptation de votre traitement antidouleur, vous contribuez à personnaliser votre prise en charge. Ces données sont ensuite inscrites dans votre dossier. Elles assurent une meilleure transmission entre les différents professionnels.
Pour vous faire comprendre des soignants, apprenez à décrire vos douleurs. Vos informations leur sont précieuses et contribuent à mieux adapter les traitements à votre situation. Vous êtes l’expert-e de vos symptômes, de leur évolution dans le temps, de leurs répercussions sur votre humeur et sur vos activités. Vous connaissez les facteurs qui sont en mesure de les accentuer ou, au contraire, de les atténuer. Vous savez ce qui marche pour vous et ce qui ne fait aucun effet.
Est-elle permanente ? Intermittente ? Diffuse ? Irradiante ? Pénétrante? Migrante? Fulgurante? En étau? Etc.
Est-elle épuisante ? Inquiétante ? Supportable ? Angoissante? Obsédante? Gênante? Insupportable? Déprimante? Injuste? Etc.
Vos proches vous connaissent bien et sont souvent une source importante d’information pour les soignants à un moment où vous vous sentez plus fragile.
+ INFO
La douleur ne se voit ni sur une radio ni dans une analyse de sang. Dans tous les cas, l’équipe soignante vous écoute sans jugement et vous croit quand vous dites que vous avez mal.