Après ses études de médecine à l’Université de Genève, Noémie Wagner a obtenu successivement les titres FMH en pédiatrie puis en maladies infectieuses. Elle a été nommée privat-docent en 2024 pour ses travaux sur la résistance aux céphalosporines de troisième génération chez l’enfant en Afrique subsaharienne. Elle exerce actuellement comme médecin adjointe agrée au sein de l’unité d’infectiologie pédiatrique, où elle supervise la consultation santé des enfants migrants et est responsable de la consultation VIH pédiatrique.
Parallèlement à son activité clinique, elle s’investit dans la formation prégraduée à Genève, et enseigne notamment au sein des unités « infection » et « immersion en communauté ». Elle donne régulièrement des formations post-graduées et des conférences en Suisse et à l’étranger. Elle siège dans plusieurs conseils et groupes d’experts, dont le Groupe d’infectiologie pédiatrique suisse (PIGS), la cohorte suisse mère-enfant VIH (MoCHiV) et le groupe de référence « migration » de la Société suisse de pédiatrie, contribuant activement à l’élaboration de recommandations et de politiques de santé au niveau national.
Ses recherches portent sur les maladies infectieuses pédiatriques, avec une attention particulière aux populations vulnérables. Ses travaux sur la prise en charge des enfants migrants ont conduit à l’adaptation de recommandations locales et nationales. Elle s’intéresse également au fardeau de l’antibiorésistance et aux infections respiratoires chez l’enfant en Afrique subsaharienne, ainsi qu’à l’utilisation des marqueurs inflammatoires en pédiatrie dans les pays à ressources limitées.
Pendant plus de dix ans, elle s’est engagée dans des missions de terrain avec Médecins Sans Frontières dans différents contextes (Ebola, malnutrition, camps de réfugiés) et occupe aujourd’hui la fonction de référente pédiatrique au siège de Genève.