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Pr Andreas Kleinschmidt
Professeur
Andreas Kleinschmidt
Médecin-chef de service

La faible conscience des troubles après une atteinte cérébrale

Les patientes et patients n’ont pas toujours entièrement conscience de leurs déficits et de leurs répercussions sur le quotidien. Ce phénomène correspond parfois à un déficit neurologique spécifique appelé anosognosie. Il ne s’agit pas d’un déni ou d’une mauvaise volonté, mais d’un trouble consécutif à la lésion cérébrale subie. 

Comment cela se manifeste-t-il ?

La personne concernée minimise ses troubles ou n’en tient pas compte. Elle prend des risques sans s’en rendre compte, comme se lever seule de son lit malgré une paralysie partielle ou complète d’un côté du corps (hémiplégie). N’étant pas consciente de ses limites, elle surestime ses capacités. Elle se sent capable de rentrer à la maison ou tente de répondre à des mails professionnels.

Conseils aux proches

  • Évitez de conforter votre proche dans la mauvaise perception de ses déficits. À l’inverse, ne vous obstinez pas à le ou la raisonner.
  • Faites part des progrès que vous observez, afin de l’aider à mieux prendre conscience de l’évolution de sa rééducation.

Chaque patient et patiente est unique
Chaque personne est unique et présente des troubles spécifiques. Les exemples cités dans cette brochure ne concernent pas forcément votre proche. Bien souvent, les troubles se combinent entre eux pour former des tableaux très différents et dont la sévérité varie d’une personne à l’autre. Les neuropsychologues, les logopédistes et les équipes médico-soignantes répondent à vos questions et vous apportent toutes les précisions utiles pour  comprendre les difficultés cognitives de votre proche.

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Dernière mise à jour : 03/09/2025