Votre proche a fait un accident vasculaire cérébral (AVC) ischémique. Il a d’abord été traité par les Services des urgences, de neurologie ou de neuroradiologie. Il est désormais pris en charge au Service des soins intensifs, car il nécessite une surveillance étroite avec, parfois, le recours au soutien d’une fonction vitale. Par exemple, la respiration peut être aidée par un appareil (ventilateur). Cette page vous explique la maladie, ainsi que l’évolution possible et le suivi proposé à votre proche.
Un AVC ischémique survient lorsqu’une artère du cerveau, apportant du sang riche en oxygène et nutriments, se bouche. Cette obstruction compromet le bon fonctionnement du cerveau au niveau de la zone irriguée par l’artère bouchée.
Comme le montre le schéma ci-dessous, deux phénomènes ont lieu. Une zone (en rouge) est atteinte de manière irréversible. En revanche, une zone (en vert) reste potentiellement guérissable. Préserver la plus grande partie possible de cette zone grise est l’objectif sur lequel se concentrent les efforts de l’équipe médico-soignante.
Evolution dans le temps d’un AVC ischémique sans traitement
Deux situations peuvent conduire à un AVC ischémique. Elles se différencient par le mécanisme de formation du caillot :
Il existe deux traitements pour soigner l’AVC ischémique :
Les médecins décident de la prise en charge en fonction de nombreux facteurs tels que :
Les traitements proposés varient suivant l’étendue de l’AVC et son délai de prise en charge. Il s’agit de traitements de soutien afin d’éviter l’augmentation des lésions, une thrombolyse et/ou une thrombectomie.
La prise en charge aux soins intensifs a pour but de le surveiller de manière rapprochée et de prévenir certaines complications. Elle peut durer plusieurs jours. Au cours de cette hospitalisation, les médecins suivent de très près l’état de santé de votre proche. Toutefois pour ce type de pathologie, il est très difficile de prédire de façon précise l’évolution et la survenue de complications. La surveillance rapprochée permet à l’équipe médico-soignante de réagir au plus vite et de manière appropriée en cas d’apparition de nouveaux symptômes.
L’imagerie cérébrale se compose d’une large diversité d’examens (scanner, imagerie à résonance magnétique, etc.). Ils ont en commun de localiser la lésion: aucun n’est un traitement de l’AVC; chacun est néanmoins un outil crucial de visualisation. Ils ont permis d’instaurer le meilleur traitement de l’AVC ischémique, mais servent également pour le suivi.
Les médecins jugent du moment le plus opportun pour pratiquer une nouvelle imagerie cérébrale spécifique et vous l’expliquent lors d’un entretien. En effet, en comparant les nouvelles images aux précédentes, ils évaluent l’évolution de la lésion.
Pour toute question supplémentaire, nous vous prions de vous adresser à l’équipe de neuroréanimation par le biais du secrétariat :
Adresse
Service des soins intensifs
Bâtiment Gustave Julliard
Rue Alcide-Jentzer 17
Accès
Bus n° 35, arrêt «Maternité-Pédiatrie»
Tram n° 12 et 18, arrêt «Augustins»
Léman Express, arrêt «Genève-Champel»
Parking : H-Cluse
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