Interventions

Adresse

Rue Gabrielle Perret-Gentil 4
1205 Genève
Suisse

Complément d'adresse
Bâtiment C, niveau P
Pierre-Alexandre Poletti
Professeur
Pierre-Alexandre Poletti
Médecin-chef de service

Les renseignements qui suivent concernent les interventions que vous devez peut-être subir. Nous vous prions de les lire attentivement et de poser vos questions éventuelles au médecin compétent.

Ablation de corps étranger intravasculaire

But et nécessité de l’intervention
Un cathéter, ou un autre corps étranger introduit dans une de vos veines (ou rarement une artère) n'a pu être retiré normalement. Il peut s'être déplacé vers le coeur ou les vaisseaux pulmonaires. Il est probable qu’il ne cause aucun symptôme, mais il peut à l’avenir être à l’origine d’une infection, d’une irritation cardiaque, ou causer l’obstruction d’un vaisseau, voire le perforer. Pour ces raisons, il est souhaitable de l’enlever et ceci peut-être réalisé sans intervention chirurgicale.

Alternative
Une intervention chirurgicale est possible, mais rarement justifiée.

Déroulement de l’intervention et suites
Après anesthésie locale, un cathéter est introduit dans la veine fémorale au niveau de l’aine, plus rarement au niveau du cou ou du bras. Ce cathéter est équipé d’un système qui permet de saisir l'objet perdu et de l’extraire ensuite par l'orifice cutané. Lorsque le cathéter est manipulé dans le coeur, vous pouvez ressentir des palpitations. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale peut être garantie sans risque. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite. Les complications graves comme la formation de caillots de sang, l'hémorragie au point d’introduction du cathéter, et la déchirure du vaisseau par le cathéter ou d’autre instruments sont peu fréquentes.

Création par cathéter d'une dérivation entre la veine porte et la veine cave (TIPS)

But et nécessité de l’intervention
Vous souffrez d’une maladie hépatique qui provoque une augmentation de pression du sang dans la veine porte (hypertension portale). Les conséquences possibles sont des hémorragies causées par des veines dilatées au niveau de l'œsophage, de l'estomac ou des intestins (varices) ou l'accumulation de liquide dans l’abdomen (ascite). La pression élevée dans la veine porte (mais non la maladie sous-jacente du foie) peut être corrigée en créant une communication artificielle avec la veine cave inférieure, ce qui est souvent possible sans opération abdominale, par une technique de cathétérisme sous guidage radiologique.

Alternative
Le traitement médicamenteux de l'hypertension portale est souvent insuffisant. Les veines de l'œsophage peuvent aussi être sclérosées ou ligaturées par endoscopie. Après de multiples séances, l'efficacité de ce traitement s'épuise cependant. Un shunt peut également être créé par une opération abdominale en reliant la veine porte et la veine cave.

Déroulement de l’intervention et suites
Cette intervention peut être réalisée sous anesthésie générale ou sous anesthésie locale avec injection intraveineuse de calmants et de somnifères. La veine jugulaire est piquée au niveau du cou et une petite sonde (cathéter) est avancée sous contrôle radiologique dans une veine du foie. Une communication est créée entre la veine porte et cette veine hépatique. Le canal formé est dilaté avec un cathéter à ballonnet et un tube en treillis métallique (stent) y est introduit pour le maintenir ouvert. La sonde est ensuite retirée et le point d'entrée est comprimé quelques minutes. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Résultat
Dans la règle, la pression dans la veine porte s'abaisse rapidement et durablement, et le risque d'hémorragie et l'ascite diminuent. Le résultat à long terme dépend cependant de votre maladie de base.

Risque et complications
Dans l'ensemble, cette intervention est moins lourde qu'une opération. Des complications ne peuvent cependant pas être totalement évitées. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite de l'administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite. Les complications graves comme la formation de caillots de sang, l'hémorragie au point d’introduction du cathéter, et la blessure d'un vaisseau par le cathéter ou d'autres instruments sont peu fréquentes. Lors de la ponction du foie, une hémorragie ou une fuite de bile peut, dans de rares cas, survenir. En outre, un ralentissement des fonctions cérébrales et une fatigue accrue peuvent apparaître en conséquence d'une augmentation du passage direct du sang de la veine porte dans la circulation générale.

Dilatation par cathéter de rétrécissement ou occlusion des artères des membres inférieurs

But et nécessité de l’intervention
Les examens réalisés ont montré un rétrécissement artériel ou une obstruction complète qui est responsable d'une mauvaise circulation du sang dans votre membre. Il est prévu de pratiquer un traitement sous anesthésie locale qui fait appel à une ou plusieurs des techniques suivantes: dilatation par ballonnet (élargissement du rétrécissement), thrombolyse (dissolution médicamenteuse de l'obstruction), implantation d’un stent dans l'artère (petit tube en treillis métallique inoxydable — endoprothèse — pour maintenir le vaisseau ouvert).

Alternative
Une opération chirurgicale ouverte sur les vaisseaux peut être envisagée.

Déroulement de l’intervention et suites
Après anesthésie locale, une aiguille est introduite dans l’artère fémorale au niveau de l’aine (ou plus rarement dans une artère du bras). Sous contrôle radiologique, un fil de guidage est passé dans l’artère jusqu’à la hauteur de l’obstruction suivi d'un fin tuyau en plastique (cathéter). L’injection de produit de contraste iodé par le cathéter permet de voir l’artère aux rayons X et d’analyser précisément les lésions. Le choix de la méthode de désobstruction dépend des constatations qui seront faites. Pendant l’injection du produit de contraste, vous sentez une sensation de chaleur dans la partie du corps examinée et vous pouvez également percevoir, lors du gonflage du ballonnet, de légères douleurs. A la fin de l’intervention, le cathéter est retiré et le point où il a été introduit est comprimé jusqu’à l’arrêt du saignement. Vous devrez rester strictement couché pendant au moins 6 à 8 heures. Après une dilatation simple par ballonnet, vous pouvez dans la règle rentrer chez vous le jour même ou le lendemain et reprendre vos activités dès le lendemain. En cas de thrombolyse ou de traitement par stent, une hospitalisation de quelques jours peut à la rigueur être nécessaire en cas de traitement anticoagulant. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Résultat
Dans la grande majorité des cas, une irrigation sanguine suffisante du membre peut être rétablie. Ce traitement est moins lourd qu’une opération chirurgicale et vous retrouverez plus vite votre mobilité. Si ce traitement ne réussit pas, une opération chirurgicale ouverte peut être effectuée par la suite. Le résultat à long terme dépend, tout comme pour une opération ouverte, de votre maladie de base. En cas de récidive des symptômes, le traitement par cathéter peut souvent être répété.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite. Les médicaments thrombolytiques peuvent causer une hémorragie. Il est donc important de nous communiquer si vous saignez facilement et abondamment ou si vous avez eu dans le passé une hémorragie interne ou externe importante. Les complications graves comme la formation de caillots de sang, une hémorragie au point d’introduction du cathéter, et la déchirure de l’artère par le ballonnet, le cathéter ou d’autres instruments sont peu fréquentes.

Dilatation par cathéter de rétrécissement ou occlusion des artères des reins

But et nécessité de l’intervention
Les examens réalisés ont montré un rétrécissement ou une obstruction complète sur les artères rénales qui est responsable d'une hypertension artérielle ou d'une insuffisance rénale. Il est prévu de pratiquer un traitement sous anesthésie locale qui fait appel à une ou plusieurs des techniques suivantes: dilatation par ballonnet (élargissement du rétrécissement), thrombolyse (dissolution médicamenteuse de l'obstruction), implantation d’un stent dans l'artère (petit tube en treillis métallique inoxydable — endoprothèse — pour maintenir le vaisseau ouvert).

Alternative
Une opération chirurgicale ouverte sur les artères rénales peut être envisagée.

Déroulement de l’intervention et suites
Après anesthésie locale, une aiguille est introduite dans l’artère fémorale au niveau de l’aine (rarement dans une artère du bras). Sous contrôle radiologique, un fil de guidage est passé dans l’artère jusqu’à la hauteur de l’obstruction suivi d'un fin tuyau en plastique (cathéter). L’injection de produit de contraste iodé par le cathéter permet de voir l’artère aux rayons X et d’analyser précisément les lésions. Le choix de la méthode de désobstruction dépend des constatations qui seront faites. Pendant l’injection de produit de contraste, vous sentez une sensation de chaleur dans la partie du corps examinée et vous pouvez également percevoir, lors du gonflage du ballonnet, de légères douleurs. A la fin de l’intervention, le cathéter est retiré et le point où il a été introduit est comprimé jusqu’à l’arrêt du saignement. Vous devrez rester strictement couché pendant au moins 6 à 8 heures. Après une dilatation simple par ballonnet, vous pouvez dans la règle rentrer chez vous le lendemain et reprendre vos activités. En cas de thrombolyse ou de traitement par stent, une hospitalisation de quelques jours peut à la rigueur être nécessaire en cas de traitement anticoagulant. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Résultat
Dans la grande majorité des cas, une irrigation sanguine suffisante des reins peut être rétablie. Ce traitement est moins lourd qu’une opération chirurgicale et vous retrouverez plus vite votre mobilité. Si ce traitement ne réussit pas, une opération chirurgicale ouverte peut être effectuée par la suite.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite. Les médicaments thrombolytiques peuvent causer une hémorragie. Il est donc important de nous communiquer si vous saignez facilement et abondamment ou si vous avez eu dans le passé une hémorragie interne ou externe importante. Les complications graves comme la formation de caillots de sang, une hémorragie au point d’introduction du cathéter, et la déchirure de l’artère par le ballonnet, le cathéter ou d’autres instruments sont peu fréquentes.

Drainage externe de collection de liquide

But et nécessité de l’intervention
Les examens réalisés montrent qu’une poche de liquide probablement infecté s’est formée dans votre corps. Ce liquide peut être évacué en plaçant un tuyau dans cette poche, sans narcose ni opération. Selon le cas, cette intervention sera dirigée par ultrasons, par scanner, par radioscopie ou par résonance magnétique.

Alternative
Une collection de liquide peut aussi être évacuée par opération ou parfois sans guidage radiologique.

Déroulement de l’intervention
Après anesthésie locale, la poche est ponctionnée avec une aiguille et une partie de son contenu est prélevée pour analyse. Un drain (tuyau en plastique) est ensuite placé dans cette poche pour évacuer complètement le liquide. Grâce à l'injection de produit de contraste par le drain, il est possible de suivre la régression de la lésion. Il peut être nécessaire de faire des lavages répétés et de laisser le drain en place plusieurs jours. Parfois, plusieurs drains sont nécessaires ou un drain doit être remplacé. Si l'intervention est réalisée sous rayons X, un soin particulier sera pris pour limiter votre exposition aux rayons.

Résultat
Dans la plupart des cas, ce traitement permet d’éliminer définitivement la poche de liquide et d'éviter une intervention chirurgicale. Si ce n'est pas le cas, il peut être nécessaire d'envisager tout de même une opération. Après un traitement réussi, une opération sera également requise lorsque la source de l'abcès (par exemple un organe interne malade) doit être éliminée pour éviter une récidive.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Ainsi, des bactéries peuvent passer dans le sang lors du drainage d'un abcès, ce qui peut causer de la fièvre ou des frissons. Les lésions des organes internes et les hémorragies causées par le cathéter sont très rares. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite.

Les médicaments thrombolytiques peuvent causer une hémorragie. Il est donc important de nous communiquer si vous saignez facilement et abondamment ou si vous avez eu dans le passé une hémorragie interne ou externe importante. Les complications graves comme la formation de caillots de sang, les hémorragies au point d’introduction du cathéter, et la déchirure de l’artère par le ballonnet, le cathéter ou d’autres instruments sont peu fréquentes.

Suites
Le liquide sera évacué dans un sac. Suivant votre état, vous ne serez cependant pas tenu de garder le lit. S'il s'agit d'un abcès, le drain ne peut être enlevé que lorsque l'abcès a complètement régressé et que les signes d'inflammation ont disparu (fièvre, numération des globules blancs). Ceci prend le plus souvent quelques jours, mais il faut parfois attendre plusieurs semaines. La formation d'un nouvel abcès après ablation du drain est rare.

Drainage percutané des voies biliaires

But et nécessité de l’intervention
Les examens que vous avez subis ont montré une obstruction des canaux biliaires. Le passage normal de la bile vers l’intestin peut être rétabli par une opération chirurgicale, par endoscopie (instrument introduit par la bouche qui permet de voir l’intérieur des intestins) ou en piquant directement les canaux biliaires à travers le foie sous radioscopie (rayons X). C’est cette dernière solution, par une ponction directe, qui vous est proposée.

Alternative
L'écoulement de la bile peut également être rétabli par une opération chirurgicale ouverte de l'abdomen ou par endoscopie.

Déroulement de l’intervention
Dans la règle, une narcose n'est pas nécessaire et l'intervention peut être réalisée sous anesthésie locale après une injection intraveineuse de calmants (analgésiques et sédatifs). Une aiguille fine est introduite dans les canaux biliaires du foie par le côté droit ou le haut du ventre et un produit de contraste opaque y est injecté pour les rendre visibles aux rayons X. Un cathéter (tuyau fin en plastique) est passé à travers le canal biliaire rétréci jusque dans l’intestin. Ce tuyau doit souvent rester en place quelques jours, la bile étant recueillie dans un sac en plastique, mais la jaunisse et les démangeaisons diminuent déjà. Si vous avez des calculs (pierres) dans les canaux biliaires, ceux-ci devront être enlevés. Le canal rétréci sera dilaté avec un petit ballonnet et une endoprothèse ou stent (petit tube en plastique ou en treillis métallique souple) y sera placé afin de maintenir le passage bien ouvert et garantir un bon écoulement de la bile vers l’intestin. Le tuyau externe peut alors le plus souvent être enlevé. Suivant la localisation de l'obstacle, il peut être nécessaire de réaliser ce traitement à la fois dans les canaux biliaires du lobe droit et du lobe gauche du foie. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Résultat et suites
Dans la règle, l’obstruction des canaux biliaires peut être complètement levée par cette intervention sans qu'une dérivation externe ne soit nécessaire; le résultat à long terme de ce traitement dépend cependant de votre maladie de base. Dans quelques cas, un écoulement interne normal de la bile ne peut être rétabli et un drain externe doit être conservé.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Ce traitement est cependant moins lourd qu'une opération. Vous pouvez avoir de la fièvre car les canaux biliaires congestionnés sont souvent envahis par des bactéries. Le risque d'une hémorragie importante, d'une infection, d'une fuite de bile ou d'une complication grave mettant votre vie en danger est faible. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite.

Dérivation externe des reins (néphrostomie percutanée)

But et nécessité de l’intervention
Les examens réalisés montrent, qu'il existe un obstacle au passage de l'urine d'un ou des deux reins vers la vessie. La stagnation prolongée de l'urine peut gravement entraver le fonctionnement des reins ou conduire à des infections graves, ce qui pose l'indication à une évacuation de l'urine.

Alternative
L'obstacle à l'écoulement de l'urine peut également être corrigé par une opération chirurgicale.

Déroulement de l’intervention
Après anesthésie locale, les cavités urinaires du rein sont dans la règle ponctionnées avec guidage par ultrasons. Sous rayons X, une sonde en plastique est introduite dans le bassinet du rein. Ce cathéter de drainage est fixé à la peau et relié à un sac qui recueille l'urine. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Résultat
La dérivation externe décharge immédiatement le rein. Lorsqu'il s'agit d'une obstruction, la dérivation réussit presque toujours. La cause de l'obstruction (calcul, rétrécissement) devra être corrigée par la suite.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite. Une hémorragie sévère ou une infection due à la ponction est très rare.

Suites
La durée de la dérivation externe varie beaucoup en fonction de la situation. Votre médecin décidera combien de temps vous devez porter le cathéter de drainage. Le plus souvent, la néphrostomie est bien supportée même sur de longues périodes.

Désobstruction par cathéter de fistule pour dialyse

But et nécessité de l’intervention
Votre médecin a constaté une fonction insuffisante ou une obstruction de votre fistule de dialyse. La cause en est habituellement un rétrécissement des vaisseaux ou un caillot de sang. L'intervention prévue permettra de déterminer la cause exacte de ce mauvais fonctionnement et de la corriger si possible.

Alternative
Une désobstruction chirurgicale ou la confection d'une nouvelle fistule sont également possibles. Un accès vasculaire temporaire, par exemple par un cathéter central, peut aussi être mis en place.

Déroulement de l’intervention
Une aiguille, ou une petite sonde en plastique, est d'abord introduite dans la fistule ou dans un des vaisseaux qui y conduit et on y injectera un produit de contraste pour démontrer la cause de l'obstruction. Vous sentez alors de la chaleur dans le bras ou dans tout le corps. S'il s'agit d'un rétrécissement, une dilatation par ballonnet sera probablement effectuée avec, dans certaines situations, la mise en place d'une prothèse métallique (stent) dans le vaisseau. Un caillot récent peut être dissous par des médicaments (Urokinase, Héparine). Il est parfois nécessaire d'introduire plusieurs sondes dans la fistule. En fin d'intervention, la sonde sera retirée et le point d'entrée comprimé jusqu'à l'arrêt de tout saignement. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Résultat
Dans la grande majorité des cas, ce traitement permet de rétablir un fonctionnement satisfaisant de la fistule. Sinon, un traitement chirurgical peut être effectué.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite. Les médicaments thrombolytiques peuvent causer une hémorragie. Il est donc important de nous communiquer si vous saignez facilement et abondamment ou si vous avez eu dans le passé une hémorragie interne ou externe importante. Les complications graves comme la formation de caillots de sang, les hémorragies au point d’introduction du cathéter sont rares. Certaines fistules en matière synthétique ont tendance à s'infecter, ce qui peut nécessiter leur ablation. L'intervention est réalisée en conditions stériles et les infections sont rares. Des complications graves sont exceptionnelles.

Suites
Après un traitement couronné de succès, la dialyse peut dans la règle être reprise immédiatement ou dans les jours suivants. Les rétrécissements des vaisseaux ont tendance à se reformer dans un délai de quelques semaines à quelques mois. Ce traitement peut alors être répété.

Occlusion vasculaire thérapeutique des vaisseaux du tronc et des extrémités (embolisation ou chimioembolisation)

But et nécessité de l’intervention
Votre plan de traitement comprend un traitement par embolisation. Il s'agit d'obstruer localement certains vaisseaux qui alimentent la région malade, par injection d'un agent approprié à l'intérieur des vaisseaux. L'embolisation peut être appliquée comme traitement complémentaire (par exemple avant une opération ou dans le cadre du traitement d'une tumeur) ou comme seul traitement (malformation vasculaire ou saignement chronique). Suivant le cas, un médicament peut être injecté en complément pour arrêter la croissance cellulaire (chimioembolisation).

Alternative
En fonction de la maladie de base, une opération chirurgicale peut être envisagée dans certains cas.

Déroulement de l’intervention
Après anesthésie locale, une aiguille est introduite dans l’artère fémorale au niveau de l’aine (rarement dans une artère du bras). Sous contrôle radiologique une sonde en plastique est avancée dans le vaisseau jusqu'au lieu désiré. La sonde permet d'injecter du produit de contraste iodé pour rendre les vaisseaux visibles aux rayons X puis injecter le produit d'embolisation. Pendant l’injection de produit de contraste, vous sentez une sensation de chaleur dans la partie du corps examinée. Immédiatement après l'embolisation, vous pouvez ressentir des douleurs ou des nausées; des médicaments appropriés sont prévus au besoin. A la fin de l’intervention, le cathéter est retiré et le point où il a été introduit est comprimé jusqu’à l’arrêt du saignement. Vous devrez ensuite rester couché pendant plusieurs heures. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Le risque de complication après embolisation dépend en premier lieu la région traitée. S'il y a des risques particuliers dans votre cas, le médecin qui réalisera l'intervention vous en parlera. Dans la plupart des situations au niveau de l'abdomen, des organes du bassin et des extrémités, les effets indésirables graves ou durables sont rares. Malgré les mesures de sécurité, une obstruction vasculaire indésirable peut cependant, dans de rare cas, se produire dans une région contiguë, par exemple au niveau des jambes ou des intestins. Une intervention chirurgicale peut alors s'avérer nécessaire. Un hématome peut se produire au point d'introduction de la sonde; une hémorragie grave est exceptionnelle. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite.

Suites
En fonction de la région traitée et du genre de maladie, des douleurs ou de la fièvre peuvent apparaître. Des médicaments sont prévus dans ce cas. Le succès de l'embolisation dépend de votre affection de base et est souvent étroitement lié à l'ensemble du traitement réalisé.

Ponction pour prélèvement (biopsie ou aspiration de liquide)

But et nécessité de l’intervention
Les modifications inflammatoires ou tumorales qui ont été constatées chez vous nécessitent un prélèvement afin d'en préciser le diagnostic. Pour vous traiter et vous conseiller au mieux, votre médecin doit connaître précisément la nature de cette maladie. La façon la plus simple et la plus rapide de réaliser ce prélèvement est une ponction sous guidage radiologique (radioscopie, scanner, ultrasons ou résonance magnétique).

Alternative
Les seules autres possibilités seraient de réaliser un prélèvement chirurgical ouvert, ce qui est plus invasif, ou attendre l'évolution de la maladie avec ou sans traitement.

Déroulement de l’intervention
Le prélèvement est réalisé avec une aiguille creuse introduite après anesthésie locale dans la lésion. Des petits fragments de tissu ou du liquide seront aspirés. L'image de l'écran de télévision permettra un guidage précis de l'aiguille. L'anesthésie locale et le prélèvement peuvent causer une légère gêne. Si l'intervention est réalisée sous rayons X, un soin particulier sera pris pour limiter votre exposition aux rayons.

Résultat
La ponction permet d'identifier l'agent pathogène ou le type cellulaire en cause dans 80 à 90% des cas.

Risque et complications
Aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Suivant le lieu de la ponction, un examen de contrôle peut être nécessaire, par exemple une radiographie des poumons après une ponction du thorax. La formation d'une poche d'air est parfois inévitable lors d'une ponction du poumon et peut nécessiter un traitement complémentaire. Lors d'une ponction pulmonaire, il est aussi habituel de cracher un peu de sang. Des complications sérieuses comme une hémorragie, une infection ou une lésion d'un organe interne sont rares. Les douleurs sont dans la règle peu importantes ou inexistantes après la ponction.

Suites
Le résultat de l'analyse ne sera pas disponible tout de suite. Il vous sera communiqué plus tard par votre médecin-traitant.

Traitement par cathéter de varicocèle

But et nécessité de l’intervention
Vous souffrez d’une varicocèle, c’est-à-dire d'une dilatation des veines proches du testicule. Votre médecin a choisi un traitement par accès veineux qui peut être réalisé en ambulatoire et ne laisse pas de cicatrice.

Alternative
Opération chirurgicale.

Déroulement de l’intervention
L’accès à ces varices se fait par une ponction dans une veine de l’aine en anesthésie locale. Une fine sonde est glissée dans la veine dilatée sous guidage radiologique. Un agent produisant la sclérose ou l'obstruction de la veine est injecté par le cathéter. Il est possible que vous ayez une sensation de chaleur après l'injection de produit de contraste. A la fin de l’examen, le cathéter est retiré et l’endroit de la ponction est comprimé jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de saignement. Pour terminer, vous devez rester au lit quelques heures. L’intervention est réalisée sous radioscopie (rayons X). Un soin particulier est pris pour utiliser une dose de rayons aussi faible que possible.

Résultat
Lorsque que l’intervention est réalisée en raison d'une infertilité, la qualité du sperme s'améliore dans environ 70 % des cas, ce qui permet une grossesse dans 40 à 50 % des cas. Il  peut arriver que ce traitement ne puisse pas être réalisé avec succès pour des raisons anatomiques, avant tout lors d'une varicocèle située du côté droit.

Risque et complications
Fondamentalement, aucune intervention médicale ne peut être garantie sans risque. Il arrive qu'un hématome se produise au point de ponction de la veine, hématome qui peut parfois être un peu douloureux. Une réaction allergique au produit de contraste iodé peut occasionnellement survenir. Si vous avez déjà présenté une rougeur de la peau, des démangeaisons, ou d'autres réactions à la suite d'une administration de produit de contraste, signalez-le pour qu'une prémédication puisse au besoin être prescrite.

Suites
Vous remarquerez assez rapidement une diminution de taille de la varicocèle. Dans de rares cas, les veines traitées peuvent devenir dures et légèrement douloureuses pendant quelques semaines. Des douleurs passagères dans la région lombaire sont encore plus rares.

Dernière mise à jour : 11/12/2019