La Direction générale des HUG a réuni ce jour l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs du Département de réadaptation et gériatrie (DRG) pour faire le point sur la situation du climat de travail à l’Hôpital des Trois-Chêne et présenter les mesures prises et à venir. À cette occasion, Robert Mardini, directeur général, a réaffirmé avec vigueur que tout propos ou comportement raciste ou discriminatoire est inacceptable au sein de l’institution. Il a souligné que tous les moyens sont mobilisés pour rétablir un climat de travail serein, respectueux et conforme aux valeurs des HUG, dans le respect de la dignité et de l’engagement de chacune et chacun.
Dès le signalement, le 20 août 2025, de propos à caractère raciste et discriminatoire à l’Hôpital des Trois-Chêne, la Direction générale a immédiatement mis en place un comité ad hoc chargé de piloter la gestion de la situation et de coordonner les mesures nécessaires.
Dans un premier temps, ce comité a mandaté une investigation indépendante qui a mis en évidence des problématiques interpersonnelles et managériales ayant contribué à la détérioration du climat de travail. L’enquête a également confirmé la présence et la dénonciation de propos racistes et des amalgames discriminatoires. Elle a par ailleurs écarté l’hypothèse de l’existence d’un groupe WhatsApp contenant des propos racistes.
Afin d’approfondir ce constat, les HUG ont lancé une large enquête auprès du personnel du DRG et des personnes intervenant à l’Hôpital des Trois-Chêne offrant à chacune et chacun la possibilité de s’exprimer librement sur le racisme en milieu professionnel. Cette enquête, qui a pris fin le 11 décembre 2025, livrera ses résultats au début de l’année prochaine. Les HUG ont par ailleurs décidé d’étendre cette démarche à l’ensemble de l’institution en 2026, afin de renforcer la culture du respect et de l’inclusion dans tous les secteurs.
En parallèle, plusieurs actions concrètes ont été engagées :
Une dénonciation pénale a été déposée auprès du Ministère public concernant un tag raciste apposé sur la porte d’une cadre de l’hôpital. Un acte choquant que l’institution a condamné avec la plus grande fermeté.
Une dizaine d’entretiens de service1 ont été conduits, et des mesures administratives ont été prises avec la plus grande rigueur, dans le strict respect du cadre réglementaire, tout en garantissant la protection de la personnalité des collaboratrices et collaborateurs concernés.
En parallèle, un dispositif d’accompagnement rapproché a été déployé auprès des cadres et des équipes, afin de favoriser des dynamiques de travail respectueuses, inclusives et constructives, et de restaurer un climat professionnel, serein et collaboratif.
Une campagne de formation et de sensibilisation contre toute forme de discrimination est en cours de déploiement à l’Hôpital des Trois-Chêne afin de renforcer les compétences collectives et prévenir tout acte raciste. Dans ce cadre, des cercles confidentiels de médiation-restauration seront organisés dès janvier 2026, sous la forme d’ateliers en équipe impliquant l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs.
Face à un climat d’accusations délétère ne garantissant pas la protection de la personnalité de deux de ses cadres, la direction a décidé de leur confier des fonctions de nature similaire au sein des HUG, en adéquation avec leurs qualifications et expériences. Cette mesure vise non seulement à préserver leur intégrité, mais également à assurer la continuité et la qualité des soins au sein d’équipes fortement impactées par la situation.
La responsabilité des soins du département ainsi que celle des ressources humaines, assurées ad interim depuis la survenance de la situation, respectivement par la directrice des soins et par un autre cadre RH, seront progressivement transférées à deux nouvelles responsables à partir de février 2026.
L’intégrité au cœur de l’institution
La Direction générale a réaffirmé auprès de l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs de l’Hôpital des Trois-Chêne, du Département de réadaptation et gériatrie et des HUG que l’intégrité constitue un pilier essentiel de la mission de l’institution. Elle a souligné que cette intégrité repose sur le respect absolu de la dignité humaine et sur une tolérance zéro face à toute forme de discrimination. Ces principes ne sont pas négociables : ils doivent guider chaque geste, chaque parole et chaque interaction au sein de l’hôpital.
1Démarche formelle prévue par le statut du personnel par laquelle l’autorité hiérarchique peut convoquer un membre du personnel pour l’entendre sur des faits avant la décision de l’employeur.
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