Les enfants ont joué un rôle important dans la propagation d'Omicron

masque sur une table avec des jeux scolaires

Le rôle des jeunes enfants dans la propagation du SARS-CoV-2 au sein des écoles primaires demeurait jusqu’ici incertain. Les données étaient d’autant plus rares pour le variant Omicron (B.1.1.529), désormais connu pour sa haute transmissibilité et son fort potentiel à passer entre les mailles du filet de la vaccination, augmentant ainsi les possibilités d’infecter ou de réinfecter les membres d’une même famille.

Publiés dans la revue médicale The Lancet Infectious Diseases, les résultats de l’étude SEROCoV-Schools mettent en évidence une plus haute transmission des infections en milieu scolaire avec le variant Omicron qu’avec les variants précédents. En investiguant un grand foyer d’infection par Omicron en janvier 2022, les équipes de l’Unité d’épidémiologie populationnelle du Service de médecine de premier recours ont également montré que les enfants étaient à l’origine d’un nombre important d’infections extra-familiales et jouaient un rôle clé dans la transmission communautaire du virus SARS-CoV-2.

L’étude SEROCoV-Schools a été financée par l’Office fédéral de la santé publique, la Fondation privée des HUG, la Fondation des Grangettes, le Centre des maladies virales émergentes et le programme national de recherche COVID-19 du Fonds national suisse.

Résumé de l'étude : Un foyer d’infection du variant SARS-CoV-2 Omicron (B.1.1.529) dans une école primaire de Genève, Suisse

Dernière mise à jour : 03/05/2022