Au début du 20e siècle, les "cures d’air et de soleil" sont en plein essor. Mais tout le monde n’a pas les moyens de s’offrir un séjour dans un sanatorium d’altitude, à Leysin ou à Montana par exemple.
Comment fournir alors le plus d’air frais possible aux personnes malades restées à l’Hôpital cantonal ? En construisant des pavillons d’été, au charme indéniable, dans le parc situé entre le bâtiment principal et la Clinique chirurgicale. Les personnes malades sont installées dans des fauteuils ou sur des lits, sous un toit qui les protège des éventuelles intempéries. Hormis les rideaux, qui amènent un peu d’ombre si nécessaire, tout est ouvert. Enfin, la séparation des sexes est strictement appliquée : les hommes et les femmes prennent l’air dans leur kiosque respectif.
