Archives médicales
Les archives médicales constituent le plus grand volume de documents conservés aux Archives des HUG. Aujourd’hui, ce volume n’augmente quasiment plus en raison de l’utilisation du dossier patient informatisé (DPI). Les dossiers médicaux des patientes et des patients sont conservés au moins 20 ans après le dernier passage, voire beaucoup plus longtemps selon les spécialités médicales. Un échantillon de ces dossiers est transmis aux Archives d’État de Genève afin de témoigner de l’activité de l’institution hospitalière et des progrès de la médecine. À noter que tout document médical est soumis au secret professionnel, indépendamment de son lieu de stockage et même au-delà du décès de la personne concernée. Les dossiers archivés ne sont donc pas librement consultables, il faut demander au préalable une levée du secret.
Archives administratives
Les archives administratives comportent également des documents générés par l’activité de l’Hôpital : factures, dossiers du personnel, plans des bâtiments, procès-verbaux, directives, règlements, etc. Comme pour les dossiers médicaux, ces documents se présentent de plus en plus souvent dans un format numérique et doivent être gérés et conservés en tenant compte des contraintes techniques. Les durées de conservation de chaque type de document figurent dans un calendrier de conservation et sont définies en fonction de la valeur légale et historique des documents. Les archives administratives sont consultables selon les dispositions de la Loi sur les archives publiques (LArch).
Archives patrimoniales
Les archives patrimoniales comprennent des documents ayant une valeur historique propre (à noter que des archives médicales ou administratives peuvent devenir patrimoniales avec le temps). Ces témoins de la vie et de l’histoire des établissements de soins genevois – comme les rapports d’activités ou les anciens « registres de malades » – sont conservées sans limites de temps. Le plus vieux document conservé dans ce fonds est un registre manuscrit dont la première entrée date de 1849 : il s’agit du premier procès-verbal relatif au futur Hôpital cantonal, inauguré en 1856.