200’000
c’est le nombre de personnes soignées en 2016
Si l’on considère les 60’000 hospitalisations et le million de prises en charge ambulatoires, cela représente 200’000 personnes, en très grande 38 % majorité genevoises, qui, en l’espace d’une année, ont eu un ou plusieurs contacts avec les HUG pour des soins.
Hausse de l’activité stationnaire
En 2016, les HUG ont pris en charge 59’955 séjours hospitaliers contre 59’430 en 2015. Cette hausse régulière depuis 2014 est principalement liée à l’augmentation et au vieillissement de la population du canton de Genève. NB : les Cliniques de Joli-Mont et Montana ayant été rattachées aux HUG le 1er juillet, les données HUG sont présentées sans ces deux cliniques pour faciliter le comparatif historique.
Hausse des soins aigus
L’évolution de l’activité diffère selon les zones de soins. Elle augmente fortement dans les soins aigus. Cela a incité les HUG à créer des lits de soins aigus en médecine palliative à l’Hôpital de Bellerive et à augmenter le nombre de ceux existant à l’Hôpital des Trois-Chêne. L’hiver, en lien avec la grippe, des lits supplémentaires ont été ouverts pour faire face à des pics d’activité.
En psychiatrie, le nombre de cas baisse, mais les durées de séjour sont à la hausse vu les difficultés de placement dans des institutions spécialisées. L’ouverture d’une unité de moyen séjour supplémentaire, réalisée à partir de novembre 2016 grâce à la réorganisation de la psychiatrie adulte, devrait faciliter le rôle clé des unités d’admission pour les traitements de courte durée. En neurologie et en neurochirurgie, les soins continus ont été fusionnés afin de répondre à la hausse de la demande.
38%
C’est la hausse, entre 2012 et 2016, du nombre de cas traités aux HUG qui relèvent de la médecine universitaire et hautement spécialisée. Cette activité représente 3,4% des cas et 10,7% des montants facturés. Elle montre le rayonnement et l’attractivité régionale des HUG.
Hausse de l’activité ambulatoire
Les HUG favorisent le développement d’alternatives à l’hospitalisation, par exemple la chirurgie en un seul jour (One Day Surgery). Ces dernières années, l’activité ambulatoire affiche une hausse régulière : +35.9% depuis 2012.
En 2016, le seuil du million de prises en charge a été franchi avec 1’037’402 cas. Cela correspond à une hausse de 4.6%, liée notamment à la crise des migrants et à la précarité de certaines personnes.
L’activité est également croissante dans plusieurs services :
- en neuro-rééducation avec la création d’un hôpital de jour
- en gynécologie-obstétrique avec le développement de la procréation médicalement assistée (PMA)
- en ophtalmologie grâce au renforcement de l’équipe médicale et la modernisation des équipements
- en pédiatrie suite à la réorganisation des consultations ambulatoires
- en chirurgie maxillo-faciale avec l’ouverture de deux unités supplémentaires en médecine dentaire
- en oncologie avec l’utilisation de la stéréotaxie
- en médecine pénitentiaire en lien avec l’augmentation du nombre de détenus à la prison de La Brenaz
- en cardiologie avec le développement du programme sur l’insuffisance cardiaque
- en médecine tropicale en lien avec l’émergence du virus Zika et l’augmentation des cas de malaria.
97%
des patients estiment avoir reçu des soins « bons » ou « excellents »
Activité à Joli-mont et Montana
La Clinique de Joli-Mont est spécialisée dans les suites de traitement. En 2016, son activité est à la hausse : 1’344 admissions, 30’032 journées d’hospitalisation et 84% de taux d’occupation. L’âge moyen des patients augmente aussi : 79 ans en 2016 versus 77 ans en 2010.
La Clinique de Montana prend en charge des personnes souffrant de maladies chroniques ou nécessitant une prise en charge psychothérapeutique. En 2016, le nombre d’admissions a augmenté de 4.2 % par rapport à 2015, soit 1’180 entrées. La durée moyenne de séjour a légèrement diminué, passant de 18.2 à 17.5 jours.
2,5 semaines
Parmi les indicateurs figurant dans le contrat de prestations, le délai entre la première consultation et l’intervention est un critère important pour la qualité des soins. Au centre du sein, ce délai était de 2,5 semaines en 2016 contre 4,4 en 2011.