Prise en charge de la douleur

Signes à observer

La douleur a souvent plusieurs causes et elle est difficile à mesurer chez les personnes qui ne peuvent pas parler. Plusieurs outils spécifiques d’évaluation sont utilisés par les professionnels. Il faut être attentif aux expressions faciales, aux vocalisations et à la posture corporelle. Si vous observez des comportements suspects et que vous pensez que votre proche n’est pas assez soulagé, avisez le personnel soignant.

Soulager

Pour commencer, un bon positionnement du malade dans un lit confortable est primordial. Dans certaines situations, le matelas est changé ou des coussins sont mis en place. Ensuite, il existe de nombreux médicaments agissant sur différents types de douleur. Leur combinaison est parfois nécessaire. Les opiacés – comme la morphine – sont les plus efficaces contre les douleurs modérées ou sévères. Pour un meilleur contrôle, il est préférable de les donner toujours aux mêmes heures. En général, les médecins prescrivent des médicaments en réserve pour que le patient n’ait pas à attendre. Si nécessaire, le traitement est réévalué et les doses augmentées.

Des méthodes complémentaires existent pour soulager le patient. Des massages de confort sont parfois proposés par le personnel soignant formé. Ils diminuent la douleur et l’anxiété, et peuvent améliorer le confort en fin de vie.

Morphine

Beaucoup de personnes pensent que la morphine (surtout si le dosage vient d’être augmenté) a causé l’arrêt respiratoire des patients en fin de vie. C’est faux. Si le dosage est ajusté progressivement, ceux-ci tolèrent de fortes quantités.

Anxiété et douleurs

Il n’est pas toujours facile de distinguer la douleur de l’anxiété lorsqu’une personne devient agitée. C’est pourquoi, dans certaines situations, le médecin prescrit des médicaments contre l’anxiété en plus de la morphine. Prises à intervalles réguliers, ces substances améliorent le confort des patients.

Dernière mise à jour : 16/09/2016