Traumatismes de l’épaule

Les traumatismes de l’épaule peuvent provoquer une instabilité de l’épaule, voire une luxation de l’épaule, mais aussi d’autres problèmes comme des fractures. Ces pathologies peuvent être prises en charge par l’équipe de traumatologie, sans toujours nécessiter de chirurgie. Dans certains cas plus complexes, une prise en charge chirurgicale peut s’avérer indispensable.

L’instabilité de l’épaule est causée par une atteinte, souvent suite à un choc, des structures de stabilisation que sont les ligaments, les capsules ou les os de l’épaule. Cette instabilité peut provoquer divers symptômes, allant de l’inconfort à la luxation complète de l’articulation (épaule déboîtée).

En cas de luxation de l’épaule, il est parfois possible de remettre en place la tête de l’humérus grâce à une manipulation. Une immobilisation suivie d’une rééducation musculaire et d’exercices de musculation peut ensuite être proposée. La luxation peut aussi entraîner des lésions sur le cartilage, les nerfs, un tendon ou un ligament.

La récidive de luxation est un élément déterminant pour décider de réaliser ou non une intervention chirurgicale de stabilisation. De nombreuses techniques peuvent être employées. Le choix est effectué en fonction des particularités professionnelles, des activités sportives de la personne concernée et après un diagnostic approfondi de l’ensemble des lésions.

L’entorse acromio-claviculaire, très fréquente, en particulier chez les cyclistes, est souvent causée par une chute. La capsule articulaire ou les ligaments peuvent être lésés. Son diagnostic exact peut être difficile, car il est basé sur une analyse radiologique de signes indirects. Il nécessite souvent l’avis d’un ou d’une spécialiste.

Le traitement chirurgical est retenu pour les formes sévères. Lorsqu’il se justifie, il doit être proposé rapidement, dans un délai de trois semaines maximum.

La fracture de l’humérus proximal est l’une des fractures les plus fréquentes chez l’adulte. Chez les personnes âgées de plus de 65 ans, la fracture de l‘extrémité supérieure de l’humérus représente la troisième fracture la plus courante. En absence de déplacement de l’humérus, l’intervention chirurgicale n’est pas nécessaire. Une immobilisation peut suffire.

En cas de déplacement important de l’humérus une chirurgie peut se révéler indispensable. Le traitement chirurgical comprend la réparation des fragments osseux, par ostéosynthèse, ou le remplacement par une prothèse.

En cas de fracture de la clavicule, le recours à la chirurgie est nécessaire si le déplacement de la clavicule est important.