Traitements d'un mélanome

Rue Gabrielle Perret-Gentil 4
1205 Genève
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+41 (0)22 372 94 23

Responsable oncologie :

Professeur Olivier MICHIELIN, Médecin-chef de département

Co-responsable oncologie :

Docteure Assma BEN AÏSSA, Médecin adjointe
 

Chirurgie

La chirurgie est le traitement principal du mélanome et permet de le guérir lorsque le mélanome est retiré à un stade précoce. Dans la majorité des cas, une reprise de la cicatrice est nécessaire. Ce geste  permet de retirer et d’analyser du tissu cutané additionnel autour de la première cicatrice  avec une marge qui est décidée par le médecin en fonction de l’épaisseur et du type du mélanome initialement excisé. Ces caractéristiques permettent également au médecin de décider si le prélèvement d’un ganglion appelé le ganglion sentinelle, après réalisation d’une lymphoscintigraphie*, est également nécessaire ou pas. Après avoir donné son accord, le patient est vu par un chirurgien (plasticien, ORL ou autre discipline chirurgicale en fonction de la localisation du mélanome) qui devra réaliser ce geste, dans la majorité des cas sous anesthésie générale, en même temps que la reprise. Dans le cas où l’analyse du ganglion sentinelle ne se révèle pas nécessaire, le geste de reprise est réalisé sous anesthésie locale par l’équipe de chirurgie dermatologique.

*lymphoscintigraphie, pour plus d'informations >>

 

Radiothérapie

Ce traitement vise à détruire les cellules cancéreuses par irradiation locale. En cas de mélanome, la radiothérapie est utilisée la plupart du temps en complément d’une opération pour traiter des ganglions lymphatiques touchés ou des métastases à distance. Elle peut également se combiner aux traitements médicamenteux. Le traitement par radiothérapie peut être proposé pour traiter un mélanome de stade avancé lorsque l’opération s’avère trop délicate.

 

Traitements médicamenteux

Les traitements médicamenteux sont généralement proposés pour les mélanomes de stade avancé. Actuellement il s’agit principalement d’immunothérapie avec les anticorps immunomodulateurs (anti-CTLA4 ou anti-PD-1) qui réveillent le système immunitaire ou de thérapies ciblées (comme par exemple les BRAF-inhibiteurs) dirigées contre une anomalie génétique dont l’existence a été démontrée dans le tissu malin du patient (la mutation BRAF est l’anomalie génétique le plus souvent recherchée). Ces thérapies ciblées peuvent être données seules ou en association avec d’autres traitements. La chimiothérapie est réservée à certaines situations exceptionnelle. De nouveaux médicaments peuvent également être proposés dans le cadre d’études cliniques.

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Dernière mise à jour : 18/06/2020