La diversité des tumeurs qui intéressent l'ensemble des organes du système digestif requiert une connaissance pointue de ces pathologies ainsi qu’un travail de concertation entre différentes expertises pour l’élaboration du diagnostic comme pour la stratégie de traitement.
Le tumor board des tumeurs digestives, mis en place par le Centre des cancers, prend en charge les patients atteints de tumeurs émanant du système digestif et incluant :
- cancer de l’œsophage
- cancer de l’estomac
- cancer du pancréas
- cancer du foie
- cancer des voies biliaires
- cancer colorectal
- cancer de l'anus
Tous les types de tumeurs digestives ainsi que les tumeurs rares abdominales, telles que les tumeurs neuroendocrines digestives (NET), les tumeurs stromales gastro-intestinales (IGST), sont aussi prises en charge grâce aux nombreuses expertises réunies dans ce tumor board.
Il réunit les expertises de pointe des HUG, médicales, chirurgicales, radio-oncologiques, pathologiques et radiologiques, nécessaires à assurer une prise en charge d’excellence pour l’ensemble de ces maladies cancéreuses du système digestif.
Pour garantir un diagnostic de qualité et une stratégie de traitement adaptée à chaque pathologie, le tumor board intègre les experts des différents services de l’hôpital et collabore constamment avec le Centre des affections hépato-biliaires et pancréatiques ainsi qu’avec le tumor board des tumeurs neuroendocrines.
Pour plus d’informations sur le Centre des affections hépato-biliaires et pancréatiques >>
Pour plus d’informations sur le tumor board des tumeurs neuroendocrines >>
La collaboration étroite entre ces équipes médicales et chirurgicales permet d’élaborer une stratégie de traitement adaptée à chaque cas, émanant d’un consensus entre tous les experts, après discussion collégiale du cas. Elle permet également de proposer, là où c'est nécessaire, des techniques de traitement qui font appel à plusieurs expertises :
- chirurgie des métastases hépatiques
- transplantation hépatique (pour les tumeurs biliaires et colorectales)
- chimiothérapie intra-artérielle pelvienne ou hépatique
- stents digestifs et pancréato-biliaires en cas d'obstruction, traitements locaux ablatifs par radiofréquence, micro-ondes, radio ou chimio-embolisation
- chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP/HYPEC) ou chimiothérapie intrapéritonéale vaporisée (PIPAC) pour l'atteinte néoplasique du péritoine (carcinose péritonéale).