En ce 14 novembre, journée mondiale du diabète, place à la prévention et à l’enseignement thérapeutique. Le Service d’endocrinologie, diabétologie, nutrition et éducation thérapeutique et l’Unité de diabétologie pédiatrique des Hôpitaux universitaires de Genève se mobilisent pour informer et mettre en avant des aspects importants du diabète de type 1.
En Suisse romande, environ 15 000 personnes vivent avec un diabète de type 1 (DT1) qui se révèle par une présence élevée de sucre dans le sang. Il est causé par une réaction inadaptée du système immunitaire contre les cellules du pancréas. Les conséquences sont un sévère manque d’insuline nécessitant un traitement. Les facteurs déclencheurs restent insuffisamment compris ; le mode de vie ou les préférences alimentaires n’en font pas partie. Le DT1 peut survenir à tout âge. En Europe, il est majoritaire chez les enfants et adolescents et adolescentes. La moitié des nouveaux cas survient après 20 ans et plus la personne est âgée plus le risque de confusion avec d’autres types de diabète est grand.
Les signes d’appel du diabète de type 1 sont une soif excessive, une envie fréquente d’uriner (aussi la nuit), une fatigue et une perte de poids. Le diabète peut survenir à tout âge et principalement chez l’enfant et l'adolescent et l’adolescente. Bien informer le grand public est essentiel pour reconnaître un diabète débutant et éviter une acidocétose diabétique. Cette dernière est une complication métabolique aiguë du diabète caractérisée par une hyperglycémie, une hypercétonémie (concentration anormalement élevée de cétone/ et de corps cétoniques dans le sang) et une acidose métabolique (sorte de décompensation) pouvant être mortelle.