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Des analyses plus rapides et plus précises pour optimiser le traitement des infections
Le laboratoire de bactériologie des Hôpitaux universitaires de Genève vient de mettre en service deux chaînes d’automation à la pointe de la technologie. Elles permettent de raccourcir significativement la durée des analyses, en gagnant en moyenne une journée dans le rendu des résultats. Dans un avenir proche, les médecins pourront alors poser un diagnostic et prescrire le bon traitement plus rapidement.
Mieux cibler les antibiotiques
Lorsqu’un médecin suspecte une infection bactérienne, il doit prescrire un traitement à base d’antibiotiques au patient. Idéalement, il devrait le choisir une fois les analyses effectuées, de façon à sélectionner le traitement le plus ciblé. Dans de nombreux cas pourtant, lors d’infections sévères ou chez des patients immuno-supprimés, par exemple, il n’est pas possible d’attendre les résultats des analyses pour commencer le traitement. Une antibiothérapie à large spectre, qui va agir sur un grand nombre de bactéries différentes, est alors mise en place. Elle sera adaptée au besoin une fois les résultats reçus.
Cette pratique, si elle est nécessaire à la santé du patient, peut être à l’origine de surtraitement et favoriser ainsi l'émergence de résistance aux antibiotiques. En raccourcissant fortement les délais, ces nouvelles chaînes d’automation devraient permettre une utilisation plus raisonnée et personnalisée des antibiotiques ainsi que de participer à la lutte contre l’antibiorésistance.
Détecter les bactéries multirésistantes
Ces chaînes d’automation permettent également de détecter beaucoup plus rapidement les patients porteurs de bactéries multirésistantes. Ces germes qui ont la caractéristique de ne pas répondre à plusieurs groupes d’antibiotiques, représentent un grand défi sanitaire pour les hôpitaux.
Les détecter tôt est essentiel, afin de renforcer les procédures de contrôle de l’infection, d’éviter leur transmission à d’autres patients et de prévenir les infections nosocomiales.
Pour en savoir plus : Communiqué de presse.