Communiqué de presse

Le personnel soignant des HUG satisfait de ses conditions de travail

Une étude réalisée par l’Université de Berne sur les conditions de travail du personnel infirmier en Suisse souligne que les soignant·es des HUG sont considérablement plus satisfait·es de leurs conditions de travail que leurs pairs des autres « grands hôpitaux » suisses. Cela se traduit par une plus grande ancienneté et par une plus grande fidélité à l’institution, aussi bien qu’à son service. Les critères de satisfaction les plus plébiscités par les soignant·es genevois·es sont l’intérêt du travail à accomplir, les possibilités de développement et de formation continue, les conditions de vacances et de prévoyance professionnelle, ainsi que la rémunération. Le stress est noté comme un peu plus élevé, mais légèrement moins fréquent que dans les autres établissements.

L’enquête, menée par l’Institut de comptabilité et de contrôle de gestion d’entreprise de l’Université de Berne, publiée en juin 2020, porte sur 12 hôpitaux suisses et près de 1’600 participant·es. Elle distingue cinq « grands hôpitaux » d’une moyenne de 667 lits et 4'000 employé·es et sept « petits hôpitaux » d’une moyenne de 100 lits et 430 employé·es.

Principaux résultats de l’enquête concernant les HUG


Fidélité au métier et à l’institution

Les soignant·es des HUG qui ont participé à cette étude exercent leur métier depuis près de 20 ans (19,8) en moyenne (16,1 dans les autres grands hôpitaux et 15,5 dans les petits hôpitaux). Ils/elles déclarent travailler depuis 15,9 ans dans l’institution HUG (11,0/9,4) et 8,4 ans dans leur service (7,6/7,3). Les statistiques officielles de l’institution font état d’une ancienneté moyenne de 13 ans dans les soins infirmiers.

Bon niveau de satisfaction

Sur l’échelle Likert de 1 (pas du tout) à 7 (tout à fait), la satisfaction globale des soignant·es des HUG est élevée et se situe à 4.6 (3,77 dans les autres grands hôpitaux). Les motifs de satisfaction les plus fréquents sont le salaire comparé à d’autres établissements (5,23/3,18). Figurent ensuite, dans l’ordre d’apparition, l’intérêt des tâches à accomplir (5,18/4,97), les possibilités de formation (5,17/4,44), la direction de l’institution et du service (4.77/4,84) et les vacances et la prévoyance professionnelle (4,62/3,53).

Formation et évaluation

Les soignant·es des HUG sont particulièrement sensibles aux possibilités de formation continue proposées par l’institution. Outre la variété des programmes, ils/elles plébiscitent la prise en charge des frais de formation, ainsi que la possibilité de se former durant les heures de travail. Ils/elles apprécient également que la formation fasse partie intégrante des entretiens d’évaluation.

Le poids du stress

Le niveau de stress du personnel infirmier est très légèrement plus élevé aux HUG (4,23) que dans les autres grands hôpitaux (4,15). Ceci est compensé par une fréquence légèrement inférieure des situations de stress (3,53 contre 3,66 dans les autres grands hôpitaux). Parmi les facteurs de stress les plus cités, on note le décès des patients, les urgences médicales traitées en l’absence d’un médecin et le fait d’assister à la souffrance des patients.

Loyauté à l’institution

Les participant·es au sondage s’imaginent travailler encore longtemps aux HUG et dans leur métier. Ainsi, lorsqu’on leur demande quelle est la probabilité qu’ils/elles pratiquent encore aux HUG dans les 5 ans, 80% d’entre eux/elles répondent favorablement (59% dans les autres grands hôpitaux) et légèrement plus d’un·e sur deux (52%) s’imaginent poursuivre dans le même service.

Commentaires de la directrice des soins des HUG

Sandra Merkli, directrice des soins des HUG, s’est déclarée très heureuse des résultats de cette étude. Pour elle, « les métiers des soins recèlent un magnifique potentiel d’évolution de carrière, complété par une grande diversité d’activités. Tant la très riche activité au quotidien, que les responsabilités croissantes et les possibilités de progression jusqu’au doctorat en soins infirmiers expliquent l’attrait de ces métiers. Je suis heureuse de constater que tout ce qui est mis en place pour améliorer les conditions de travail des soignant·es des HUG est reconnu, comme en témoigne cette étude, réalisée de façon totalement indépendante des HUG ».

Méthodologie

L’étude a été menée en automne 2019 auprès de 1'580 participant·es de 12 hôpitaux, d’âge moyen de 42 ans. La proportion de femmes se montait à 82.34%. Une personne sur deux (50.53%) travaillaient en équipes du jour, 6.57% en équipes du soir et 5.09% en équipes de nuit. Près de quatre personnes sur dix (37.81%) ont des horaires irréguliers. La grande majorité (82.19%) exerçait dans le stationnaire et 17.81% dans l’ambulatoire. 852 infirmiers·ères des HUG ont participé à l’étude dont 78.9% de femmes pour un âge moyen de 45 ans.


Les auteurs

L’enquête a été menée sous la direction des Professeurs Dr. Markus Arnold, Directeur de l’Institut de comptabilité et de contrôle de gestion, de Berne, et Dr. Arthur Posch, professeur assistant à l’Institut.

 

 

Si vous n’êtes pas encore abonné à nos listes de diffusion et désirez recevoir nos communiqués de presse, laissez-nous vos coordonnées.

Contact

HUG, Service de presse et relations publiques

presse-hug@hcuge.ch

+41 22 372 37 37

Dernière mise à jour : 03/09/2020