Les autres projets :
Lors de la 11ème Journée de l'innovation dix-neuf projets ont été présentés le jeudi 19 octobre 2017, au Centre de l'innovation des HUG.
Le Palmarès 2017 :
Mild traumatic brain injury (mTBI) patients may have trauma-induced brain lesions. CT scans are used to identify those at risk of developing brain lesions, but 90% will be CT-negative. Biomarkers as a decision tool to avoid CT-scans have been widely studied, such as S100B and GFAP. To date, none seems to have performed well enough with specificity below 35% when sensitivity is set at 100%.
Actuellement, l’évaluation du BAT est principalement réalisée par tomographie par émission de positons (TEP) avec du 18FDG (fluorodésoxyglucose radioactif). Toutefois, le 18FDG n’est pas un substrat spécifique du BAT, la TEP a une faible résolution, son coût est élevé et enfin il nécessite une modalité d’imagerie supplémentaire (CT ou IRM) pour localiser anatomiquement le signal du 18FDG. Finalement, si, le BAT métabolise le glucose, les acides gras sont des substrats bien plus spécifiques.
La forme correcte du bolus est essentielle pour une RT optimale. Ainsi pour modéliser le bolus on a choisi un scanner de surface qui peut suivre avec précision des courbures très irrégulières (ex. nez). Enfin pour permettre d’acquérir des images complètes de la surface du patient même en position de scan CT (allongé sur table) on utilisera un scanner infrarouge nous permettant l’acquisition à travers une surface transparente (construction d’une table modifiée avec des éléments transparents).
Deux obstacles limitent la bonne transmission de l'information: la compréhension du langage médical et l'oubli des informations. La méconnaissance des sites web fiables entrave l'accès à une documentation pourtant complète. Les objectifs visés sont de renforcer les techniques de communication, d'aider les patients dans leurs recherches d'informations et d'opter pour un support d'information sur mesure, en documentant l'entretien sous la forme d'un résumé de consultation.
Lors d'un arrêt cardiaque par asystole, l'injection d'adrénaline doit être réalisée idéalement avant 10 minutes pour limiter les séquelles neurologiques. Or en contexte "hors hôpital" ce délai est difficilement tenable étant donné que c'est seule l'équipe de secours spécialisée qui peut pratiquer cette injection.
L’innovation vise à limiter/éviter le risque de chute des patients qui s’accrochent et s’appuient aux chariots dans leur déplacement. De plus, ils manipulent les produits et peuvent s’intoxiquer par projection/ingestion des liquides/latex; le matériel détérioré est jeté par souci d’hygiène. Les chariots encombrent les passages et ne sont pas ergonomiques. Le travail des soignants et des nettoyeurs est désorganisé par ces faits. Les transporteurs doivent les déplacer pour effectuer leur tâche.
Individuals with severe paralysis require hands-free technology to control assistive devices that can improve their quality of life, but only 10% has access to it. xMotion foundation will be a for purpose enterprise aimed at untapping the unmet global market for wearable hands-free technology. xMotion services will build around the development of innovative cost-effective and fully customizable wearable orofacial hands-free interfaces accessible to all people with severe paralysis in need.
La relève de signes vitaux du patient par les équipes soignantes (température, poids, tension, pouls, glycémie etc.) nécessite une retranscription des informations dans le DPI qui s'effectue la plupart du temps pendant la visite médicale ou les examens cliniques. Cette retranscription impactée par les contraintes techniques (connectivité) ou de temps, oblige les soignants à passer par une prise de notes intermédiaire. Elle augmente le risque d’erreurs, d’oubli et se révèle chronophage. Cette contrainte d’interruption engendre une coupure de la relation directe soignant-patient.
Protéines, potassium, phosphore, sodium, restriction hydrique,...Voilà des termes appartenant au vocabulaire de tous les jours des patients souffrant d'insuffisance rénale chronique. Pour le patient, la famille et l'entourage qui prépare et partage les repas, composer avec ce régime est loin d'être facile tous les jours. Les valeurs en potassium et phosphore ne sont pas indiquées sur les emballages d'aliment.
Les neuropsychologues disposent dans leur pratique clinique d’un nombre important de tests leur permettant de déterminer la nature et l’intensité des difficultés liées à un dysfonctionnement cérébral. Malgré la diversité des outils disponibles, il s’avère que leur emploi est souvent peu adapté lors d’une évaluation en phase aigüe, lors des premiers jours d’hospitalisation. En effet, le clinicien doit alors accéder à une multitude de tests avec un matériel diversifié mais généralement encombrant, voire difficilement transportable.
L’infirmière planifie au préalable son passage dans la chambre des patients pour administrer les médicaments. Souvent, les patients ne sont pas dans leur chambre car ils ne connaissent pas l’heure exacte du passage de l’infirmière. Cela entraîne un retard dans l’emploi du temps, ce qui rend les patients nerveux. Les infirmières perdent du temps à cause des interruptions des patients qui sont mal informés. Cela est le résultat d’une communication inefficace patient-soignant.
Les opiacés constituent un traitement reconnu de nombreux types de douleur moyenne à forte, que présentent près de 50% des patients au cours de leur séjour. Près de 20% des patients estiment que le personnel n’a pas fait tout son possible pour soulager leur douleur (enquête satisfaction HUG 2016). Malgré les formations et recommandations, la prescription et la dispensation des opiacés restent une problématique. De nouvelles stratégies pédagogiques sont nécessaires afin d’améliorer les compétences des professionnels.
Pour une gestion optimale de l’usage des curares (anesthésie générale et soins intensifs), la limitation des monitorages actuels à l’analyse de signaux obtenus par une stimulation à basse fréquence -2Hz - ne permet pas, même en respectant les recommandations les plus récentes, une absence de curarisation résiduelle chez tous les patients. Avec un système analysant aussi la force obtenue à haute fréquence -100 Hz,i.e.- , le clinicien pourra plus aisément augmenter la sécurité de ses pratiques.
Les initiatives existantes de prévention et de promotion de la santé cherchent souvent sensibiliser les jeunes aux conséquences néfastes de certaines habitudes de vie. L’approche suivie par le Bioscope est différente et complémentaire. Elle a pour but d’aider les jeunes à comprendre les fondements biologiques qui sous-tendent les comportements liés à la santé en se basant sur la découverte des dernières avancées de la recherche scientifique. Il s’agit donc moins de transmettre des consignes à suivre pour améliorer sa santé, que de favoriser une meilleure compréhension de soi, une prise de conscience individuelle des déterminants de la santé, et une réflexion sur ses propres comportements.
Les mécanismes physiopathologiques de la fatigue étant mal compris pour l'heure, en particulier pour les patients atteints d'un Syndromes de Sjogren et autres connectivites, il n'existe pour le moment aucun traitement efficace reconnu dans la littérature médicale pour soulager la fatigue. La seule intervention qui montre un bénéfice significatif c'est la mise en place de l'exercice physique supervisée en vue d'améliorer la fonction cardio-pulmonaire (capacité aérobique).
Actuellement les patientes sont accueillies dans un endroit bruyant, impersonnel, qui est un lieu de passage multidisciplinaire et un lieu de transmission inadéquat. Du matériel inutile est stocké dans ce lieu.
Ces ateliers permettent de diminuer l'isolement des personnes qui participent et d’augmenter le savoir-faire lié à différentes activités (art avec le Crochet, couture, lectures d‘histoires, promenades à la rencontre de la nature), selon le rythme des participants, en les aidant à bouger plus au niveau physique, ce qui va également aider à passer un message sur l'importance d’être stimulé et d'occuper son temps. Cela va permettre à certains participants de faire d’autres activités constructives et favoriser un bien-être physique et mental.
Aujourd’hui, dans les pays en voie de développement, un grand nombre de personnes malades, dont des enfants, se voient refuser des traitements ou des interventions médicales du à un manque de personnels, appareils médicaux ou place dans les hôpitaux. De plus, souvent la prise en charge n’est pas idéale et la qualité de l’intervention n’est pas parfaite. De plus, les dispositifs médicaux utilisés sont souvent non-conformes et le suivi post-interventionnel est non-existant.
Consultez le recueil des projets.