Retrouvez ici les différentes mentions du Centre de la mémoire dans les médias : podcasts, articles de presse, émissions de télévision et de radio, ainsi que nos publications dans les revues scientifiques. Cette section met en lumière les interventions, collaborations et mises en avant du Centre dans l’espace public, témoignant de son rôle actif dans la diffusion de ses travaux de recherche et de son engagement clinique auprès des patients et de leurs proches.
Le Centre de la mémoire dans les médias
Les podcasts
Les articles de presse
Horizons, le magazine suisse de la recherche scientifique, Juin 2025
Une équipe de recherche dirigée par Federica Ribaldi, Maître-assistante et chercheuse au Centre de la mémoire, a mis au point un test rapide permettant de diagnostiquer la démence. Ce nouvel outil diagnostique s’est révélé particulièrement fiable, avec un taux de précision supérieur à 90 %
Neuer Zürcher Zeitung am Sonntag, Mai 2025 (titre original: Die Impfung gegen Gürtelrose schützt auch vor Demenz)
Une étude récente paru dans la revue spécialisée Nature a révélé qu'un vaccin contre l'herpès zoster réduisait le risque de démence : sur une période de sept ans, les personnes vaccinées présentaient une probabilité de développer une démence inférieure de 3,5 % à celle du groupe témoin non vacciné.
Planète Santé, Février 2025
"La vie de tous les jours est un véritable laboratoire et faire les choses que l’on aime permet de maintenir le cerveau en forme." Christian Chicherio, Neuropsychologue responsable au Centre de la mémoire
Les émissions TV et radio
Nos publications scientifiques
Auteurs
Rahel Park, Claire Chevalier, Silas Kieser, Moira Marizzoni, Arthur Paquis, Stephane Armand, Max Scheffler, Gilles Allali, Frederic Assal, Shahan Momjian, Giovanni B. Frisoni, Plos One, September 15, 2025
Contexte
L’hydrocéphalie à pression normale idiopathique (iNPH), cause fréquente de démence réversible chez les personnes âgées, pourrait être influencée par un déséquilibre du microbiote intestinal. Cette étude a comparé le microbiote de patients atteints d’iNPH (n=18) à celui de témoins sains et de personnes présentant une ventriculomégalie sans symptômes ou atteintes de la maladie d’Alzheimer (n=50 chacun). L’analyse métagénomique a révélé une dysbiose générale (notamment avec Enterocloster bolteae et Ruminococcus gnavus) ainsi que des bactéries spécifiques associées à l’iNPH (Evtepia gabavorous, Cuneatibacter sp.). Les voies métaboliques liées aux processus inflammatoires et immunitaires, comme le métabolisme des glucides et des acides aminés, étaient enrichies.
Ces résultats suggèrent que l’iNPH présente une signature microbienne intestinale distincte, pouvant jouer un rôle dans sa physiopathologie et ouvrant la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques centrées sur l’axe intestin-cerveau.
Auteurs
Giovanni B Frisoni, Oskar Hansson, Emma Nichols, Valentina Garibotto, Suzanne E Schindler, Wiesje M van der Flier, et al., The Lancet, Sept. 2025, vol. 406, No. 10510, p1389-1407
Contexte
La maladie d’Alzheimer se caractérise par une rupture marquée avec la trajectoire cognitive, fonctionnelle et comportementale du vieillissement normal. Elle représente à la fois une cause redoutée et très fréquente de handicap pour les individus, ainsi qu’une source majeure de dépenses de santé et de soins sociaux pour la société. Avant l’avènement des biomarqueurs, seul l’examen post-mortem permettait d’établir un diagnostic définitif. Dans ce premier article de la Série, nous passons en revue les pratiques diagnostiques de pointe ainsi que le parcours type du patient dans des structures spécialisées, où les cliniciens procèdent à un diagnostic différentiel afin de déterminer si la pathologie d’Alzheimer (dépôts cérébraux de β-amyloïde et de tau hyperphosphorylé) contribue au déclin cognitif. Les biomarqueurs reflétant une dysrégulation de l’homéostasie de la β-amyloïde et de la protéine tau, mesurés par TEP et analyse du liquide céphalorachidien, permettent désormais un diagnostic au niveau moléculaire — une étape indispensable pour définir l’éligibilité aux traitements anti-amyloïde récemment approuvés. Nous anticipons que l’arrivée de biomarqueurs sanguins facilement accessibles, déjà disponibles dans certains pays, entraînera une nouvelle révolution diagnostique et des transformations majeures des systèmes de santé à l’échelle mondiale.
Auteurs
Nick Fox, Christopher Belder, Clive Ballart, Helen c Kales, Catherine Mummery, Paulo Caramelli, et al. The Lancet, Sept. 2025, vol. 406, No 10510, p1408-1423
Contexte
Au cours des trois dernières décennies, les connaissances sur les meilleures façons de traiter les symptômes cognitifs et non cognitifs des patients atteints de la maladie d’Alzheimer se sont considérablement accrues. Bien que ces stratégies, pharmacologiques et non pharmacologiques, aient nettement amélioré les résultats de santé des patients, beaucoup ne reposent pas encore sur des preuves rigoureuses d’efficacité. Dans ce deuxième article de la Série, nous proposons des conseils pratiques et réalistes pour hiérarchiser les approches pharmacologiques et non pharmacologiques visant à atténuer le déclin cognitif ainsi que les symptômes comportementaux et psychologiques de la démence. Dans ce contexte clinique, les spécialistes de la démence sont confrontés au défi d’intégrer de manière holistique les anticorps monoclonaux anti-β-amyloïde, très attendus mais aussi, sous certains aspects, controversés. Nous présentons ici l’état actuel des autorisations concernant ces anticorps monoclonaux, notre vision de leur potentiel à améliorer encore la qualité de vie des patients, et la façon dont ils pourraient s’intégrer harmonieusement aux meilleures options de prise en charge déjà disponibles.
Auteurs
Giovanni B Frisoni, Emil Aho, Carol Brayne, Olga Ciccarelli, Bruno Dubois, Nick C Fox, et al., The Lancet, Sept. 2025, Vol. 406, No 10510, p1424-1442
Contexte
Pour la première fois, une réduction de la charge pathologique cérébrale en β-amyloïde ainsi que du rythme du déclin cognitif et fonctionnel a pu être obtenue dans la maladie d’Alzheimer grâce à des interventions pharmacologiques évaluées dans le cadre d’essais contrôlés randomisés. Toutefois, les résultats des essais de phase 3 portant sur les anticorps monoclonaux anti-β-amyloïde font l’objet d’interprétations divergentes : certains experts soutiennent qu’ils apportent un effet cliniquement significatif de modification de la maladie, tandis que d’autres jugent leur rapport bénéfice-risque insuffisant et s’opposent à leur mise sur le marché. Dans ce dernier article de la Série, nous présentons ces points de vue contrastés, qui visent tous à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou à risque de la développer. Nous mettons en perspective l’efficacité, les coûts sociétaux et la généralisabilité des anticorps monoclonaux pour la maladie d’Alzheimer, en les comparant aux biothérapies utilisées dans d’autres pathologies (par exemple le cancer, la sclérose en plaques ou la polyarthrite rhumatoïde), et situons ce débat dans le cadre plus large de la médecine personnalisée moderne. Nous discutons également des implications actuelles pour la pratique clinique, des développements futurs visant des cibles β-amyloïde et non-amyloïde qui pourraient offrir davantage d’efficacité clinique avec moins d’effets indésirables pour les patients, ainsi que des interventions de prévention à grande échelle destinées aux personnes à risque.
Auteurs
Alexis Moscoso, Fiona Heeman, Sheelakumari Raghavan, Alejandro Costoya-Sanchez, Martijn van Essen, Ismini Mainta, Valle Camacho, Omar Rodriguez-Fonseca, Jesus Silva-Rodriguez, Andrés Perissinotti, Yuna Gu, Jihwan Yun, Debora Peretti, Federica Ribaldi, Giovanni B. Frisoni, Valentina Garibotto, et al., JAMA, 2025, June
Contexte
Dans cette étude de cohorte longitudinale portant sur un échantillon de commodité de 6 514 participants issus de 21 cohortes, 9,8 % des personnes sans troubles cognitifs présentaient des résultats positifs au PET scan tau, et la fréquence des résultats positifs augmentait avec l'âge et à mesure que les symptômes de la maladie d'Alzheimer s'aggravaient. Les participants qui étaient positifs à la fois à la TEP à l'amyloïde-β (Aβ) et à la TEP au tau présentaient un risque plus élevé de déclin cognitif cliniquement significatif au cours des 5 années suivantes par rapport aux personnes positives à la TEP à l'Aβ et négatives à la TEP au tau et aux personnes négatives à la TEP à l'Aβ et négatives à la TEP au tau.
Auteurs
Augusto J. Mendes, Federica Ribaldi, Michela Pievani, Cecilia Boccalini, Valentina Garibotto, Giovanni B. Frisoni, Neurology, 2025, June;104:e213675
Contexte
L’hypothèse de la cascade amyloïde postule que la maladie d’Alzheimer (MA) progresse de la déposition d’amyloïde à la déposition de tau, puis à la neurodégénérescence et, finalement, à l’altération cognitive. Cette hypothèse constitue la base des critères révisés du groupe de travail de l’Alzheimer’s Association 2024 (AA-2024). Afin de prendre en compte les copathologies et la résilience cognitive qui influencent la pénétrance de la cascade de la MA, l’AA-2024 a introduit un cadre de stadification biologique-clinique à deux dimensions. Nous avons cherché à estimer la proportion de personnes le long du continuum de la MA dont les trajectoires biologiques et cliniques sont alignées avec la cascade amyloïde.
Auteurs
Giovanni B Frisoni, Federica Ribaldi, Gilles Allali, et al, J Prev Alzheimers Dis, 2025 May;12(5):100098
Contexte
Une task force européenne a récemment élaboré et publié le concept et les protocoles pour la mise en place d'une offre de santé innovante, les Brain Health Services (dBHS), destinée à la prévention secondaire de la démence et des troubles cognitifs. Les dBHS sont des structures de soins ambulatoires où les personnes adultes peuvent bénéficier d'une évaluation de leur risque de développer des troubles cognitifs et une démence, se voir communiquer leur niveau de risque et les facteurs contributifs dans un langage approprié à l'aide d'outils de communication adaptés, décider de participer à des programmes personnalisés de réduction des risques si elles présentent un risque élevé, et bénéficier d'interventions visant à améliorer leurs capacités cognitives. Cette offre de santé se distingue de celle des cliniques de la mémoire actuellement en activité. L'objectif ultime des dBHS est de prolonger la vie en bonne santé, sans troubles cognitifs. Nous (i) discutons ici des opportunités et des défis pertinents pour les personnes qui souhaitent bénéficier des dBHS, les professionnels et la société en général, (ii) décrivons les concepts, les protocoles, les caractéristiques organisationnelles et le parcours des patients de certains dBHS actuellement actifs en Europe, et (iii) plaidons en faveur de la rentabilité des dBHS en Europe.
Auteurs
Sophie Mutel, Lara Quatrocchi, Daniele Altomare, Christian Chicherio, Karl-Olof Lövblad, Kaj Blennow, Nicholas J Ashton, Henrik Zetterberg, Marc Abramowics, Jean-Louis Blouin, Chen Wang, Carine Wyss-Dominguez, Augusto J Mendes, Valentina Garibotto, Giovanni Frisoni, Federica Ribaldi, Alzheimers Dement., 2025 Apr;21(4):70185
Contexte
La résilience, c'est-à-dire la capacité à conserver ses capacités cognitives ou l'intégrité du cerveau malgré la pathologie de la maladie d'Alzheimer (MA), est souvent quantifiée à l'aide de l'approche résiduelle. Cependant, la variabilité des méthodologies et des méthodes de correction utilisées dans le cadre de cette approche soulève des questions quant à l'interprétabilité des résultats d'une étude à l'autre.
Auteurs
Federica Ribaldi, Sophie Krug, Daniele Altomare, Valentina Garibotto, Max Scheffler, Augusto J Mendes, Aurélien Lathuilière, Frédéric Assal, Aldara Vazquez Fernandez, Stefano F Cappa, Christian Chicherio, Giovanni B Frisoni, Eur J Neurol, 2025 Feb;32(2):e70074
Contexte
Le test « trois objets, trois lieux » (3O3P) est un test de dépistage de 5 minutes destiné à évaluer les troubles de la mémoire épisodique liés à la maladie d'Alzheimer. Il est réputé pour sa brièveté, sa facilité d'administration, son indépendance vis-à-vis de la culture et de la langue, et l'absence d'équipement spécifique. Cependant, aucune étude n'a validé son potentiel dans des cohortes de cliniques de la mémoire. L'objectif de cette étude était de tester ses validités convergente, discriminante et sur groupe connu, et de définir des seuils pour son utilisation clinique.
Auteurs
Simona Buscarnera, Marco Canevelli, Giuseppe Bruno, Valentina Garibotto, Giovanni Battista Frisoni & Federica Ribaldi, GeroScience, 2025, Feb
Contexte
La maladie d'Alzheimer (MA) peut être identifiée grâce à des biomarqueurs de la pathologie amyloïde (A) et tau (T). La fragilité, qui mesure le vieillissement biologique, pourrait avoir un impact sur le lien entre la neuropathologie de la MA et ses manifestations cliniques. Nous avons cherché à étudier la relation entre la fragilité et les biomarqueurs de la MA chez des personnes atteintes de troubles cognitifs légers (TCL) suivies dans une clinique universitaire spécialisée dans les troubles de la mémoire.
Auteurs
Claire Chevalier, Benjamin B Tournier, Moira Marizzoni, Rahel Park, Arthur Paquis, Kelly Ceyzériat, Aurélien M Badina, Aurélien Lathuilière, Samantha Saleri, Floriana De Cillis, Annamaria Cattaneo, Philippe Millet, Giovanni B Frisoni, Genes Brain Behav, 2025 Feb; 24(1):e70012
Contexte
Cette recherche vise à explorer le rôle du microbiote intestinal dans la maladie d’Alzheimer. Elle examine si les bactéries intestinales provenant de donneurs présentant des facteurs de protection contre la maladie d’Alzheimer peuvent prévenir la maladie chez la souris Alzheimer.