Rénovation des trois pavillons (3A) à l’Hôpital de Loëx

Intégré au Département de réadaptation et gériatrie, le secteur des soins de maintien des HUG, composé de 4 unités de 112 lits, a pour mission d’offrir un lieu d’hébergement temporaire aux patientes et patients en provenance des soins aigus ou de réadaptation et en attente d’un transfert dans un établissement médico-social (EMS) ou dans un foyer.

Afin de répondre à la problématique de la prise en charge de ces personnes, les HUG initient le projet de rénovation des trois pavillons (3A), pour « Aire, Arve et Allondon ». Financé entièrement par l’État de Genève, il s’accompagne de la mise en place d’une nouvelle structure d’accueil, d’hébergement et d’orientation.

Cette rénovation permettra, entre autres, d’installer des douches dans chaque chambre, d’adapter les patios pour les rendre exploitables tout au long de l’année et de créer un espace pour les familles. Elle comprendra également l’aménagement de plusieurs salles, dont une dédiée aux colloques de famille, une à l’activité physique afin de maintenir les acquis et une aux animations. Le personnel gagnera également en confort grâce à une nouvelle salle de repos.

Le début des travaux est prévu dans le courant de l’été 2025 pour une durée de 10 ans. Afin d’éviter les nuisances aux personnes en attente de placement et aux équipes, les trois pavillons seront rénovés l’un après l’autre.

Positionnée entre l’hôpital et les autres institutions du réseau de soins, la nouvelle structure aura pour particularité une rotation de lits nettement plus importante que dans les EMS, ainsi qu’une charge de soins plus élevée. Son infrastructure doit donc répondre à des standards socio-hôteliers tout en assurant la prise en soin de personnes dépendantes présentant des maladies multiples et des troubles cognitifs. 

Cet environnement transitoire doit également permettre une prise en charge médico-soignante globale diminuant les complications des longs séjours (chutes, dénutritions, etc.) et prévenir de nouvelles hospitalisations.

D’une moyenne d’âge de 83 ans, les personnes actuellement prises en charge au sein du secteur des soins de maintien souffrent de différentes pathologies, notamment de pertes de mobilité et de troubles cognitifs. La majorité d’entre elles a besoin d’aide pour les actes de la vie quotidienne et d’une surveillance parfois constante par le personnel médico-soignant.

La capacité et la qualité de l’accueil dans les unités de placement se révèlent aujourd’hui insuffisantes face, notamment, au vieillissement de la population. Les infrastructures actuelles, peu ergonomiques, ne permettent pas d’assurer une prise en charge personnalisée ou d’offrir une intimité suffisante aux personnes concernées et à leurs proches. Elles compliquent également le travail des équipes médico-soignantes, confrontées au manque de place et de lieu de stockage pour le matériel.