Système de photothérapie UVA1
Le service de dermatologie des Hôpitaux Universitaires de Genève dispose du nouvel équipement de photothérapie XENIA fabriqué par la société allemande MEDISUN. Cette cabine, avec une architecture horizontale et ouverte, est la première installée en Suisse Romande. Elle dispose de 72 sources Xénon délivrant des rayons lumineux à dose élevée dans un domaine spécifique du spectre ultraviolet appelé UVA-1.
Elle permet la mise en œuvre des protocoles adaptés au traitement de différentes pathologies cutanées, selon les recommandations actuelles, telles que l'eczéma atopique aigu sévère, l'eczéma chronique, les plaques de morphée, le prurigo, les lymphomes cutanés ou le lupus systémique.
Son interface de commande informatisée permet d’appliquer et de mémoriser les différents protocoles selon les objectifs de dosimétrie prévus pour les séances de photothérapie sur le corps entier ou sur une zone cutanée spécifique du patient.
D'un point de vue ergonomique, et contrairement aux cabines verticales qui sont généralement utilisées, ce dispositif non-clos permet que la séance se déroule en position couchée. C'est un gain notable pour le patient en matière de confort et de sécurité, car cette position écarte les risques de claustrophobie ou de perte d'équilibre. Enfin, cette ergonomie peut aussi s'adapter à des personnes qui présentent une mobilité réduite.
Laser CO2 pour les chirurgies gynécologiques et ORL
Trois nouveaux lasers chirurgicaux équipent depuis l’été 2018 les blocs opératoires de gynécologie et d’oto-rhino-laryngologie (ORL) des HUG. Il s’agit de systèmes de dernière génération Acupulse ST40 de marque Lumenis qui intègrent des programmes de traitement et des accessoires optimisés pour ces spécialités. Ils offrent différents réglages et modes de délivrance du faisceau laser (continu, pulsé, super-pulsé) permettant l’obtention des effets tissulaires recherchés lors des procédures chirurgicales (vaporisation, incision, excision, ablation ou photocoagulation).
Le laser dédié aux chirurgies ORL (endo-laryngée, cervico-faciale et otologique) peut être utilisé en association avec un micromanipulateur et un scanner couplés à un microscope opératoire pour permettre une émission très précise du faisceau au niveau des lésions et ainsi préserver les tissus sains en périphérie.
L'ergonomie en salle d'opération est également favorisée par un long bras de distribution orientable.
Ces lasers configurés en version "duo" disposent d’une voie de distribution additionnelle permettant l’usage d’une fibre laser souple en chirurgies ouverte, endoscopique ou robotique. Il s’agit actuellement de l’unique équipement sur le marché offrant cette flexibilité via une seule plateforme.
Les radioscopies mobiles du bloc opératoire
Suite à l’ouverture des nouveaux blocs opératoires du bâtiment Gustave Julliard, le Service d’ingénierie biomédicale, en collaboration avec le Département de chirurgie, a lancé un appel d’offres pour le renouvellement des radioscopies mobiles. Les Services de chirurgie orthopédique et de cardiologie vasculaire ont été les référents utilisateurs pour des tests d’une durée de trois mois ; période qui a permis d’évaluer trois marques différentes. En parallèle des essais cliniques, des analyses de dose prenant en considération différents modes de fluoroscopie et cadences images, ont permis de prendre en compte le paramètre de radioprotection du personnel soignant dans le choix final.
Ainsi, après une analyse technique, clinique et financière, c'est la famille CIOS (Siemens Healthineers), modèle Fusion pour la chirurgie orthopédique et le modèle Alpha pour la chirurgie cardio-vasculaire qui a été retenue. La cadence image peut être adaptée entre 0.5 à 30 images/secondes et toujours dans le souci d’optimisation de la dose, une grille amovible est désormais disponible sur le capteur.
Ces systèmes équipés avec des capteurs plans de 30x30cm pour les Fusion et 20x20cm pour l’Alpha, sont désormais connectables aux RIS, PACS et au logiciel de rapport de dose institutionnel Radimetrics.
Un nouveau dispositif de rééducation robotisée
Le système Andago est un portique ambulatoire autonome utilisé pour la rééducation à la marche en suspension avec un allègement du poids du corps du patient, symétrique ou asymétrique. Il a été mis en service aux HUG sur le site de Loëx en début d’année 2018.
L'acquisition de ce système s'inscrit dans le projet du service de réadaptation médicale afin de développer une prise en charge spécifique des patients en décharge. En effet, suite à un traumatisme traité conservativement ou chirurgicalement, il est fréquent que les patients doivent respecter une période de décharge (environ 6 semaines). Ces patients nécessitent un programme de maintien des acquis et de la masse musculaire durant cette phase. Ils peuvent ainsi accéder de façon plus précoce à des exercices de reprise de marche avec une maîtrise de la vitesse de déplacement et du niveau de décharge.
Comparativement aux solutions usuelles (barres parallèles, système plafonnier, tapis roulant, etc.), le système ANDAGO est mobile dans toutes les directions et il offre un accès à des distances de parcours plus importantes avec une plus grande liberté d'évolution (couloirs, lieux de vie, extérieur).
La déambulation est sécurisée via un système de maintien ajustable qui permet d’éviter une chute ou une perte d'équilibre. Le patient se retrouve ainsi plus en confiance; il peut évoluer avec les mains libres et sans contraintes grâce à l’assistance motorisée intelligente de cet équipement. Par ailleurs, il permet de réduire les risques de troubles musculo-squelettiques chez les physiothérapeutes, par une réduction du temps de soutien physique des patients.
Son utilisation vient en complément d'autres traitements de physiothérapie et elle favorise le gain en autonomie durant le parcours rééducatif à la marche des patients.