Utiliser le géospatial pour mieux comprendre la maladie de Parkinson

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Des neurologues des HUG et des spécialistes en analyse spatiale de l’EPFL montrent dans une nouvelle publication que la probabilité de développer la maladie de Parkinson dans le canton de Genève est plus importante à proximité des centres-villes que dans les zones rurales.

Les résultats de leur étude démontrent en effet que la plupart des points chauds de maladie de Parkinson sont situés à proximité du centre-ville de Genève, et pas en périphérie. «Il existe une association positive significative entre ces points chauds et le degré de pollution de l’air, qui fait suspecter un lien entre la maladie de Parkinson et la pollution atmosphérique. Notre étude met en évidence deux faits clés: la nature multifactorielle de la maladie de Parkinson et l'importance d'améliorer la qualité de l'air pour prévenir la maladie», décrypte la Dre Vanessa Fleury, neurologue aux HUG.

La maladie de Parkinson, menant à la destruction progressive de certains neurones du cerveau, touche environ 15’000 personnes en Suisse. Deuxième affection neurodégénérative après la maladie d’Alzheimer, sa fréquence augmente avec l’âge, avec une plus forte incidence sur les hommes. Si les causes de son apparition restent encore largement méconnues, les scientifiques admettent qu’elle trouve son origine, dans la plupart des cas, dans une combinaison de facteurs de risque de nature génétique et environnementale.

Cette enquête représente ainsi un apport majeur pour l’étude des causes encore mal connues de cette maladie neurodégénérative.

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Dernière mise à jour : 13/10/2021