Urgences pédiatriques

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Urgences pédiatriques

Des urgences pédiatriques ouvertes 24 heures sur 24 

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Votre bébé vous inquiète car depuis quelques jours, il a un rhume, il tousse et a de la fièvre. Votre enfant s’est brûlé en renversant une casserole d’eau bouillante. Votre adolescent s’est fait mal à l’épaule en tombant au skatepark. Autant de situations courantes de la vie quotidienne qui peuvent mener aux urgences pédiatriques de l’Hôpital des enfants.  

Les urgences pédiatriques sont disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour les enfants de la naissance à 16 ans qui nécessitent des soins médicaux d’urgence, y compris les troubles psychiques nécessitant l’avis d’un ou une pédopsychiatre. Ce service couvre les besoins d’un bassin de population qui s’étend au-delà du canton de Genève, jusque dans les cantons limitrophes et la France voisine. Par ailleurs, l’équipe des urgences pédiatriques se tient à disposition du 144 (appels sanitaires urgents) pour fournir des soins préhospitaliers à domicile des enfants ou sur le lieu de l’accident, sur demande des ambulanciers. 

Une prise en charge adaptée 

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L’arrivée aux urgences est un moment particulièrement stressant, tant pour l’enfant que pour ses parents. D’entrée, l’équipe des urgences pédiatriques évalue les fonctions vitales du jeune patient et en assure la stabilisation médicale urgente. Elle dispose à cet effet d’un équipement diagnostique et chirurgical complet, faisant notamment appel aux technologies d’imagerie médicale de dernière génération.  

L’équipe médico-soignante tient compte de ses appréhensions et prend le temps de lui expliquer la situation de la manière la plus rassurante possible et avec bienveillance. Ces personnes communiquent avec lui en utilisant un vocabulaire adapté à son âge. Comme elles sont aussi parents, elles comprennent très bien ce que traversent les familles dans ces moments-là. 

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36000

consultations effectuées au Service d'accueil et d'urgences pédiatriques en 2022 et ce chiffre ne cesse d’augmenter.

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Plus de la moitié de ces 36'000 consultations concernent des patients et patientes de moins de 5 ans et les causes médicales représentent presque les deux tiers des cas, contre un peu plus d’un tiers pour des problèmes relevant de la chirurgie ou de la traumatologie. 

Une attention particulière à la douleur et à l’anxiété 

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Tout au long de la prise en charge, médecins et soignants ont comme préoccupation d’aider votre enfant à surmonter douleur et anxiété. Pour ce faire, en complément des mesures médicamenteuses, ils disposent de la réalité virtuelle et l’hypnose clinique. La première utilise un casque, placé devant ses yeux, qui l’immerge dans un scénario conçu spécialement pour le contexte de soin. En détournant l’attention de l’enfant, le cerveau se concentre sur ce qu’il voit et entend plutôt que sur la sensation douloureuse ou l’anxiété. Avec l’hypnose, les soignants focalisent l’attention de l’enfant sur des souvenirs, des lieux ou des expériences vécues et l'aide ainsi à modifier le ressenti du soin en le menant dans un monde imaginaire.  

Ces deux approches permettent de réaliser plus facilement des soins douloureux ou provoquant de l’anxiété tels qu’une prise de sang, la pose d’une perfusion, des points de suture ou un examen par imagerie à résonance magnétique (IRM).

Des critères de priorité 

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L’anxiété peut également pousser les parents à recourir aux urgences pédiatriques pour des cas qui ne justifient pas une consultation immédiate. La mission du SAUP est de prendre en charge les situations dans lesquelles la santé de l’enfant est en danger. D’ailleurs, le critère qui prévaut pour déterminer l’ordre de prise en charge n’est pas l’heure d’arrivée du ou de la patiente, mais un facteur purement médical : le degré de gravité de son état. Les cas plus urgents ont la priorité sur les moins urgents, même si ces derniers sont arrivés bien avant.

Des outils à disposition des parents 

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Le Service d’accueil et d’urgences pédiatriques fournit d’ailleurs en temps réel sur un écran géant la place de l’enfant dans la file d’attente. Cette information se retrouve également dans l’application gratuite InfoKids, développée par le SAUP, qui informe et oriente les parents avant, pendant et après une consultation aux urgences. Les parents disposent ainsi, outre les informations sur l’affluence, de conseils à adopter face aux symptômes présentés. Cet outil numérique, entièrement gratuit, propose également une fiche descriptive des mesures thérapeutiques à suivre, établie sur la base de la maladie ou du traumatisme diagnostiqué lors de la consultation aux urgences pédiatriques. À noter que cette application a été primée par la Fédération internationale des hôpitaux (IHF). 

Le SAUP a de plus conçu une application mobile Mon enfant est malade et un site monenfantestmalade.ch pour répondre aux questions simples que les parents se posent à la maison. Ce site Internet est rédigé dans un langage accessible qui évite le jargon médical. Il détaille les maladies courantes de l’enfance et comprend des chapitres dédiés aux petits traumatismes et accidents, un autre aux gestes qui sauvent et un aux signes d’alerte qui doivent faire consulter immédiatement. L’objectif n’est bien évidemment pas de déléguer le diagnostic, mais de rassurer les parents en les aidant dans leur choix.

Une renommée internationale 

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Les urgences pédiatriques de l’Hôpital des enfants des HUG bénéficient d’une renommée internationale en matière de recherche, d’enseignement et d’innovation. La médecine pratiquée au sein des urgences pédiatriques est dite « evidence based », c’est-à-dire qu’elle est fondée sur les preuves. Le personnel est hautement qualifié et encadré par des médecins doublement certifiés en pédiatrie et en médecine d’urgence pédiatrique. Les infirmières et les infirmiers disposent également d’une spécialisation reconnue en soins d’urgences pédiatriques. Les recommandations officielles sont suivies et les formations continues régulièrement dispensées auprès des équipes.

Le saviez-vous ?

Quelque 45% des motifs de consultations pédiatriques en urgence constituent de véritables urgences (degrés 1, 2 et 3). L’autre moitié peut être considérée comme des consultations de « commodité », c’est-à-dire qu’il n’y a pas de risque immédiat pour la vie ou les capacités fonctionnelles de l’enfant, mais les symptômes sont alarmants pour son entourage, comme par exemple lors d’un accès brutal et important de fièvre. Dans ces situations, n’hésitez pas à consulter un pédiatre, car un délai d’attente important pourrait survenir aux urgences en raison du caractère moins grave du problème de santé de votre enfant.

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Alain Gervaix
Professeur Alain Gervaix
Médecin-chef du Service d'accueil et d'urgences pédiatriques
Dernière mise à jour : 17/08/2023