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Réseau de soins

Comment le réseau de soins s’est-il adapté pendant la période d’épidémie ?

C’est une situation extraordinaire et très particulière. Le Conseil Fédéral a dit de faire attention, de voir les gens seulement en cas d’urgence et de voir ce qui est indispensable. Ce qui est important, c’est ce jugement de ce qui est indispensable.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

Réseau de soins

Une personne qui a des symptômes légers du Covid-19 peut-elle contacter son médecin de ville?

Bien sûr ! Tout patient qui a des questions, des doutes sur sa santé, concernant le Covid ou non doit appeler son médecin traitant. Les médecins traitants sont là pour répondre, expliquer, discuter, savoir si les gens doivent venir se faire consulter ou pas.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

Réseau de soins

Une personne testée positive au Covid peut-elle être suivie par son médecin de ville?

Bien évidemment. La personne testée positive au Covid peut être suivie par téléphone, en télémédecine, c’est-à-dire avec l’image. Ce boost de technologie est extraordinaire, car le professionnel et le patient peuvent interagir entre eux. On entre un petit peu chez les gens : on voit leur intérieur et leur vie. Il y a un rapport très humain, je trouve, et un suivi peut être fait.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

Réseau de soins

Durant l'épidémie, comment les patients sont-ils pris en charge par les cabinets médicaux en ville?

Il faut absolument que les gens osent appeler ! Aujourd’hui, nous avons des gens qui n’osent pas appeler parce qu’ils ont un diabète ou autre chose et se disent que la priorité est uniquement le virus. Non, ils doivent appeler. Il doit y avoir ce lien. S’il est indispensable qu’ils soient vus, ils viendront alors à la consultation, mais cette décision revient au médecin et à la personne qui appelle. La médecine est un livre ouvert : ils savent exactement où ils en sont avec leur histoire et il est indispensable qu’il y ait ce suivi.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

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Certains médecins ont-ils arrêté ou réduit leur activité ?

Quasiment tous les médecins ont réduit leur activité, du fait qu’il n’y a que les urgences et les situations indispensables qui doivent être vues. Mais beaucoup font de la télémédecine et continuent à voir des patients à la consultation.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

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Comment les médecins de ville participent-ils au programme CoviCare ?

CoviCare est essentiel parce que nous devons être ensemble et solidaires. Les patients qui sont positifs et à domicile doivent avoir de l’information, un relai. Ce relai peut être fait par les médecins de ville, que ce soit un médecin traitant ou un médecin de quartier où les gens habitent. C’est un des rôles fondamentaux.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

Réseau de soins

Y-a-t-il beaucoup de médecins de ville qui participent au programme CoviCare ?

De plus en plus. Chaque jour il y en a d’autres et plus on en parle, plus il y en aura. C’est quelque chose qui est fondamental, parce que les médecins de ville ont un réel rôle à jouer dans la prise en charge des gens qui sont positifs.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

Réseau de soins

Pendant l'épidémie, beaucoup de patients sont-ils suivis depuis chez eux par leur médecin de ville ?

Oui, énormément. Tous les médecins de ville suivent leurs patients, que ce soit par téléphone (télémédecine) ou par consultation, parfois à domicile. Nous avons également mis en place des équipes mobiles : une infirmière de l’Imad et un médecin de Genève pour faire des prélèvements à domicile.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

Réseau de soins

L’épidémie a-t-elle renforcé la solidarité entre les hôpitaux et les médecins de ville?

Ça a renforcé le réseau, clairement. Nous sommes ensemble, tous solidaires. Avant, il y a des choses qui se faisaient très peu. Maintenant, en une discussion autour de la table entre les HUG, les cliniques privées et l’AMG, on trouve une solution et on va tous vers un but unique.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

Réseau de soins

La solidarité dans le réseau de soins va-t-elle perdurer après l'épidémie ?

Elle devrait, parce que ce qui est simple doit rester simple. Nous sommes actuellement dans une situation compliquée mais où les réponses sont relativement simples : il faut travailler ensemble. Cela paraît évident pour prendre en charge la population.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

Réseau de soins

Quel message souhaitez-vous faire passer aux personnes inquiètes ?

N’hésitez pas à appeler votre médecin traitant. Il est là pour vous, pour répondre à vos angoisses et à vos questions. Je l’ai toujours dit : personne est fort, tout le monde est faible, tout le monde a des interrogations. Il faut appeler son médecin traitant, que ce soit par rapport à l’épidémie ou par rapport à sa propre santé, qu’elle soit physique ou psychique.

Michel Matter, Président de l'Association des médecins du canton de Genève

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