Ce que l’on aimerait, c'est vraiment que tous les gens qui ont le moindre symptôme viennent se faire tester. On pense à ces gens qui ont des symptômes et qui n’iraient pas chez le médecin traitant d'habitude. Ce sont eux qui peuvent continuer à transmettre. Donc, nous encourageons vraiment ces gens-là. Ça, c'est déjà un grand réservoir.
C'est vrai qu'il y a des gens qui ne présentent jamais de symptôme, qui sont asymptomatiques, mais il très difficile de les identifier. Parfois, on va essayer de les identifier quand il y a vraiment eu une exposition dans un cluster. Ce que l'on appelle un cluster, ce sont des gens qui étaient ensembles très exposés. On peut aller chercher les gens asymptomatiques lorsqu’ils ont été en contact étroit avec une personne infectée. Dépister de manière large toute la population a été tenté dans certains pays, mais cela n’a pas montré une efficience suffisante pour qu'on l'applique ici. Donc, pour l'instant, c'est vraiment au moindre symptôme, que l’on demande aux gens de venir se faire tester. Même maintenant que le pourcentage de positif a diminué, il faut continuer de se faire tester au moindre symptôme.
Dre Frédérique Jacquérioz Bausch, Service des maladies infectieuses